Encore des barbouilles et des gribouilles*…

Barbouilleur et gribouilleur productif, je m’amuse encore et toujours avec la « Vie et le Péché ». Voici quelques oeuvres choisies -prises à l’arrache avec un téléphone- accompagnées de leur texte.

*©L’arTbitraire. La reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’artiste-auteur Lemaléduqué est illicite

Des fleurs sur vos tombes.

Dans l’orage rouge ammoniaque de mes veines frissonnantes…naviguent des maux à la spontanéité poétique… prêts à s’abîmer sur la foule misérable en ordre de marche militaire… à l’approche de la dernière heure de l’humanité à l’hypothétique destin éternel… Tentative manifeste… Mon poing serré, comme une prière fatale, frappe impitoyablement…Éclats… Plus de cadre… Baisers… baise-moi jusqu’à l’anéantissement dans l’orgasme… Cris d’outre-tombe… Cris de reconnaissance… La Guerre a perdu et l’amour a vaincu… Epanouissement… Et je plante mes fleurs sur vos tombes…

Souhait enflammé

rEsSusCiTER l’ErOs ET eN fiNIr AvEc lEs ZéRos de GueRRE…

#parcequelaguerreestdetroppartout #parcequunbaiservautmieuxquunmord

Subsister son intranquilité…

J’ai sorti* le poisson rouge de son bocal de conserve

Le voilà maintenant qui nage dans l’absurdement de vivre

Entre la cîme et l’abîme

Entre-deux infernal !

Que le diable l’emporte !

Loin de moi

Et de ma croix lourde à supporter

Loin de la cîme

Hantée par les épines acérées de ma couronne

Loin de l’abîme

Peuplé de mes sombreurs sanguinolentes

Loin, plus loin encore

Aussi loin que l’impossible…

Et moi, toujours en émoi crucifiant,

Je persiste à me désenchanter diablement

A la fumée âcre du néant de l’existence…

*Enfin !

#negentropykaoulartdesedésillusionnerjusquauxcendresdesesos

Samo© esta en todo…

Les yeux autre part que là où je suis

Je m’étourdis de fumée de cigarettes

Et m’entête à étouffer l’Ennui de l’existence

Peine infertile, futile, inutile

héLAS !… hELAs ?… HELAS !…

Mes yeux de retour de tentative d’évasion

Redécouvrent avec effroi l’existence de l’Ennui

ToUt rEvIeNt ToUjOuRs aU MêMe…

dAnS sOn pArToUt eT SoN ToUjOuRs !*

Nuit cruelle.

Mal en pointS, le bleu pâle du ciel

S’éparpille en flocons confus je ne sais où

Derrière les rideaux de la nuit

Tout se défait et tout pourrit…

Vilain peché

HumeR intensément L’odeur du vAin et le recracher dans le calice…

A ma Fleur du Mal (poésie tragique des sens),

Vois-tu s’écouler mes extrêmes Tristesses à travers mes larmes ?

Entends-tu les battements d’ailes de mon cœur prêt à l’envol, prêt à tout ?

Respires-tu le parfum d’absence de désir dans mes yeux égarés ?

Goûterais-tu par curiosité indiscrète au dégoût de moi-même ?

Oserais-tu toucher amoureusement le fond profond de mon désarroi ?

Complainte sous absinthe

A la nuit close

La Fée verte m’arrose

Enivrement sublime

Jusqu’à mon intime

Je dénude religieusemment ma lassitude

Et offre mon corps à la bouche de ma solitude

Avant de réjouir le regard désolé et immoral

De mes enivrantes fleurs du mal

Avec des râles

A l’horizontal

Et je m’évanouis de vieillesse (et de tristesse)

Dans les brumes inconfortables de l’ivresse

A l’aube cruelle

Serais-je encore morte  pareil ?

Une nuit…

Sans savoir

Ni comment

Ni pourquoi

La grande flamme de l’amour

A incendié les profondeurs vivantes de mon être

Et fait de moi

Une ombre carbonisée…

D… comme désabusement.

il pLeUt dES GOutTes d’AlcOol aMeR suR Mes jOUEs faNéEs pAr Un mANqUe dE tEnDResSe. ET lA TrIsTEsSe baiGne seS pIEDs daNs La Mare cRouPIsSanTe eT puANte dE MEs ilLusIonS RUInéEs.


#pousséededésillusionnement

« Dis t’en vœux de mon bonheur !? »

Série « Les Filles d’Ève » 12

La vie est des voeux à nœuds… lA viE eSt eN jeU !

#depuisÈvelhumanitéestenchuteexistentiellelibre

Damnation.

Série « Les Filles d’Ève » 11

Tu t’entêtes vainement ! Un retour à l’origine des choses ne changera rien de rien à la chose des origines…

#rienneseraplusjamaispareildepuisquÈvesestcasséelagueuleduciel #sacheleundestinesttoujoursansretour

En guise de conclusion provisoire…

Série « Les Filles d’Ève » 10

Et l’EnVErS Du DéCor

Tremble encore

De cette ChUTe qui survit

Dans le ciel d’aujourd’hui…

Qu’il est amer le « CROIS » des corbeaux !

#Èveacruquellecruche#Èveacruquellecruche!

Désir d’éternité.

Série « Les Filles d’Ève » 9

« qUeL MoNdE SoMmEs-nOUs ? », s’épouvante une fille d’Ève enserrée dans son désir de cHUteR à L’EnVerS…

Nom de dieu !

Série « Les Filles d’Ève » 8

Nous, enfants de la transgression, portons en nous l’emblême de la désobéissance : le DESTIN. Mais nom de dieu, le destin n’est que du temps, du mauvais temps, du TEMPS DE PERDU…

#tictacoulatentationdutantpis

Destinée manquée…

Série « Les Filles d’Ève » 7

Depuis le Chute de Mère, notre pauvre temps de vivre nous étouffe et nous détruit. Tic- TAC, tic-tac, tic-tac… Et puis PATATRAC !

#jusquicitoutvabiencroyaitelle

Série « Les Filles d’Ève » 6

Retour au jardin d’Eden

Loin du chaos tragique de l’existence humaine

Elle flâne parmi ses embrouillés souvenirs familiaux

Pour retrouver sa raison d’exister unique et singulière

Perdue quelque part dans le sacré foutu jardin, mais où ?

#negentropykaouladésillusioncommeconditionindispensableetpréalableauréenchantementdelexistence

Série « Les Filles d’Ève » 5

A quoi bon ?

Sous un ciel qui tombe en pourriture

Vêtue des oripeaux du péché originel

Elle ôte son masque de guerre lassé

Pour répandre sa larme exagérée et désolée

Sur le monde triste comme une tombe

« A quoi bon avoir chuté de si haut pour tomber aussi bas ? », se demandent les fleurs du jardin d’Éden… avant de faner sans s’épanouir…

#negentropykacollectifdartistesdésillusionnés #pousserlevideexistentielàsonparoxysmepourenfiniravecledestinhumain

Réalisé sur le salon d’automne de L’autre LIVRE, 11 novembre 2023.

Dysgueusie existentielle

Enlisée dans l’attente

Dans un masque réformé

Qui respire péniblement

JE RÉALISE QUE..

Les lendemains ne chantent plus

Les fleurs ne savent plus sur quel pied danser

JE N’AI PLUS LE GOÛT DE L’AVENIR SEREIN…

#àtropfréquenterlavenirçatombesouslesens#àtropfréquenterlavenirçatombesouslesens

Acte de vitalisation

Besoin de s’aérer !

Rentrer chez soi

S’échapper de l’atmosphère confinée

D’un extérieur figé dans ses propres cendres

(en)Lever le masque !

Et donner à l’être derrière le masque

La faculté de s’inspirer, de respirer

Fini la mascarade !

Dormir

Juste ce qu’il faut

Sans se soucier

Ni de la laideur des angoisses résonnantes

Ni de la beauté du JEu de l’espérance

Entr’ouvrir les portes de l’Autre Monde

Là où Eve, mère de la dissidente destinée,

A fleur(s) de vie

A offert à l’humanité de rien

Les splendeurs de l’embarras du choix

Et le serpent s’en mord encore la queue !!!

#Èvetesenfantsarpententtonchemindecroixaveclesmêmesaspirations#Èvetesenfantsarpententtonchemindecroixaveclesmêmesaspirations

Question de mort (plus que de vie).

Série « Les Filles d’Eve » 1

Le vent incendié hurle la guerre éternelle

Combien d’heures en ai-je encore ?

A respirer mes douces fleurs parfumées

Avant que le vent furieux brûle mon âme ?

Au commencement était la dégringolade.

Dans le ciel gris de fer bleuté

Rongé par les feux de l’Enfer

Eve respire péniblement le fond de l’air carbonisé

Et tremble convulsivement pour l’avenir immédiat

LA PREMIERE SURVENUE EST-ELLE LA DERNIERE SURVIVANTE ?

A quoi bon… ?

A quoi bon badigeonner la vie d’optimisme et de couleurs puisqu’elle persiste à s’habiller en ROUGE DE SANG ???

Encore…TOUJOURS… des morts !

Qui font s’agenouiller les fleurs sans pétales

Pour expier l’Espoir…

Les crocs puissants et féroces

De l’Enfer des guerres

Se referment irrémédiablement

Sur l’Histoire des Hommes,

Des Femmes et des Enfants

LA viE Est dEs MoRcEaUx

dES mOrCeAuX de Vie

DuR À aVaLeR

Assise par terre

Prise d’un haut-le-coeur irrésistible

Je dégueule l’infâme tambouille

Et toute la saloperie du monde

Ruisselle d’un bout à l’autre de la pièce

Avant de se redéverser dans la vie…

L’éTERnel RetOUr

MaRCHeR à L’eNVerS

taNt QUe VouS n’AuREZ paS ComPriS…

A Ève qui rêve et qui s’abîme

Le rêve est bon marché

Une babiole, une chose futile

Il retourne la tête

Marcher dans le ciel

Avec ses gros sabots

La tête en bas

Donne le tournis

Nom de dieu

Éve est une tête perdue

Temps perdu

Retomber sur ses pieds

Reprendre pied

Plutôt qu’avoir un pied au paradis

Et courir à toutes jambes

Dans la même direction

Vers la monotonie des jours pareils

Et tant mal que bien

Chercher à accomplir son destin

Au diable les rÈVEs !!!

#traversetonenferplutôtquedetraverserdesmirages#traversetonenferplutôtquedetraverserdesmirages

A la triste femme au blouson noir…

Au-dessous des nuages

Contre lesquels s’est écrasée ta tristesse suicidaire

Des oiseaux se sont cloutés sur le ciel

Comme pour mieux se recueillir et prier

Ô toi qui erre dans la rue

Comme une chienne pourchassée

Ô toi qui ne cesse de pleurer

Tes espoirs perdus dans la nuit noire

Ô toi qui cherche à enfoncer le clou de la Souffrance

Au plus profond de ton âme damnée

M’entends-tu te crier comme un enragé

Que je te prête mon fil à linge

Pour sécher ton coeur trempé de douleur de vivre ?

Bouffée de vent nouveau…

Chez toi, toi, toi !

L’âge d’or tourne en boucle(s)

D’oreilles lourdes et sourdes au destin

Écoute jusqu’au bout de ta vie

Ce que j’écrie d’une voix convaincue

Tu penses pêle-mêle

Tu t’emmêles (les pinceaux) !

Méli-mélo-drame

Un jour, oui !

Oui, un jour !

Un jour

Ou l’autre

A fleurS de peau

De ton jardin en friche

Tes poings serrés se relâcheront

Et tu cramponneras de tes deux mains

Moites et libres

Le bras de la vie plus belle

(Et plus poubelle !)

Une histoire (pas si) saugrenue…

Il y a un bien beau désir de vivre dans sa lourde tête, mais…

Une belle jeune fille au vilain teint de pierre

-Depuis combien de temps n’a-t-elle pas dormi ?-

Se demande si, comme la Méduse,

Elle est condamnée à la solitude absolue

Quand soudain des fleurs étranges/étrangères

Venues du monde au delà des hommes

S’interposent entre elle et son angoisse

Avant de faner au lourd soleil de septembre

Pour lui répondre : NON !

Non ! La solitude n’est pas une malédiction !

Mais une étape nécessaire dans une vie…

Qu’on traine comme on traine un fardeau

Et la jeune fille au front hautain (de pierre)

S’en va rayonnante de force et de beauté

Et libre de préoccupations dominantes

A ses occupations journalières diverses…

Somewhere else…

Riche de souvenirs encore en construction, j’erre dans ma tête labyrinthique à la recherche d’une douceur de vivre sans mobilité… Ne plus courir et laisser courir… Je ferme les yeux pour me contraindre à l’immobilité… Arrive le silence… J’écoute attentivement… Plus rien… Ni effervescence de l’esprit, ni désirs du corps, ni gesticulations existentielles désordonnées et stériles… J’ouvre les yeux… La réalité s’éparpille dans un rayon de soleil et s’évanouit en poussière impalpable… très au delà de moi… Perdue dans une rêverie profonde… Perdue dans ma tête…J’abandonne… Je m’abandonne…

Tiki toi, dis ?!

je suis la Mère

du Temps

du Cosmos

des Univers

des Planètes

de la Terre

du Ciel

des Plantes

des Bêtes

de Hommes et Femmes

Je suis ta mère…

Crapaud, Princesse, salaud !

Les histoires de Crapaud et de Princesse finissent mal en général, mais bien peu le savent !

#lhistoiresécritaveclespunks

Remède existentiel de grand-mère.

PouR s’EnTeNdRe EXISTER

sE rEmpliR La Tête

De sOn PrOpRe CRI

JusQu’A aSsoURDiR soN ÊtrE eN inQuIéTUdeS

CRI…se (d’)AnGoiSsE…

loIN dU bRoUHahA Du MoNDe

DANs lE lOuRd SileNCe Du désÊTRE

Je SUis mOI

jE suIS Toi

Et Je cRiE…

eT nOuS CrIoNs…

A quoi bon rêver…

si le réel noircit les rêves à leur réveil ?

j’EFfleURE l’AillEuRs…

Du bOUt dE MOn êtRe eN MiETtes… cOMme s’iL EtAIt pOsSiBlE De mE GUériR d’iCi…

A la recherche de…

Blottie dans les bras désarticulés de mon insomnie, j’explore la mémoire des premiers vécus psychiques et corporels de l’humanité… Pour toucher du bout des lèvres le commencement du cri…Pour goûter au plus près l’infirmité à exister… Pour me guérir du processus existentiel…

Prise de Tête.

Y’a T’iL uNe OreiLLE aSseZ fInE

PouR enTeNDre l’AnGoiSsant CRI hUmaIn

Se cOGner La Tête enTre lEs 4 MuRs de l’ExIStENce ?

#seuleloreilleexistentiellepourraguérirlemondehumaintrophumain#seuleloreilleexistentiellepourraguérirlemondehumaintrophumain

Pensement compressif.

Il faut goûter religieusement à la saveur âpre des jours ordinaires pour saisir pleinement toute l’amertume de l’existence humaine.

Portrait noirci.

La Femme de couleurs a fini par sombrer dans l’infinie grisaille des jours pareils… jusqu’à perdre toutes ses vives illusions colorées. Réfugiée dans le silence noir de son corps, elle ravale ce qu’elle avait encore à dire aux désillusionné(e)s et les yeux dans le vague, elle regarde voler les mouches…

Éclat poétique.

Une femme de couleurs m’a regardé de tous ses yeux et de tout son corps pour déborder dans mon vide existentiel. Et j’ai soupiré confusément…

Intime conviction (encore une !)

Une femme de couleurs regarde avec insistance ma noire désespérance. Serait-ce pour l’arc-en-cieliser ? Un sacrilège ! Colorer serait nuancer. Il faut toujours vivre pleinement son moment T !

Supposition possible.

Un jour, peut-être, le regard pensif et appuyé d’une femme de couleurs embellira mon tourmenté et me sortira de mon néant douillet…

Obscène solitude.

Engouffrée dans la compassion d’un ciel couchant, une Princesse, déguenillée de son luxe et de son faste, s’obsède d’oublis joyeux jusqu’à jouir furieusement dans les veines de son mal-vivre ordinaire…

#sitoiaussituesinsatisfaitedetonexistencefaistoiplaisirautrement#sitoiaussituesinsatisfaitedetonexistencefaistoiplaisirautrement

Compte de faits ordinaire…

Il a plu à torrents sur ma nuit tourmentée

Pluie cyclonique qui a court-circuité

la résistance du bal de mes étoiles

et noyé des bribes de doux rêves érotiques

Assise et somnolente dans mon fauteuil pourri

Je me drogue de l’odeur froide des cigarettes d’hier

L’aurore trempée par l’épreuve de l’orage terrible

Dégorge son trop-plein dans mon monkey shoulder smokey

Et donne un arrière-goût de rien à mes pensées du jour

Et j’ATteNdS… J’atTENDs… J’ATTENDS…

Que la délicieuse angoisse d’être

m’étreigne et m’emporte…

Autre part…

Autrement…

SAMO© !!!…

Pensée délirante (ou pas).

Le tRaGiqUe de l’OrDINaIre nous rattrape, nous piétine, NoUs BOuSiLle…

Super Hybrid Hero

…. malgré lui…

Prière (désen)chantée…

oH ! MOn AMORT, eNVoLe-mOi

EnvOlE-Moi hOrS D’iCi-bAs !!!

Princesse en carton.

CeSSe d’eSpéREr PriNCesSe ! L’EsPOir eSt Un cArtON déTReMpé qUi sE déLitE SoUs lE déCEvoiR De l’AttEnTe en SOi…

Goulées enivrantes

Le whisKy bRûle De parTout mOn coRps d’oUvrière friGide eT réchauFfe moN Destin engourDi De FeMme liBre Et Créative… boiRe oU Deboires, telLe eSt lA Question exiStentielle eSsentielle !

S’assoiffer d’Avenir…

L’avenir n’est pas encore, mais déjà il m’ennuie plus qu’auparavant. L’à venir est source de bien des maux ! Aussi dois-je réussir à le tarir hic et nunc !

Choix arTbitraire*…

Claquemurée dans mon appart

Je fais bande à part

A perpétuité, je m’écarte

Du monde tocard et bâtard !

*Un aRt sans MOTS est un art salo… pé !

SAMe Old shit !

L’Âme rivée à la satanée routine

Le Corps, amant désespéré,

Se déchire à l’arracher

De ses griffes despotiques…

Plein les pattes !

Je le crie :

Le travail (forcé) épuise

Je l’écris :

Je suis corps et âme vidés de volonté déterminée

Mais ça n’a pas d’importance

Le Travail Bête, marcheur infatigué,

Se détache de mes pas abîmés et incertains

« Marche ou crève ! »

Formule usuelle toute faite

Pour presser les pas comptés

Jusqu’à la moelle des os

De la travailleuse merveilleuse…

Dissonance existentielle.

Dans la nuit d’un corps sans astre de sa destinée

Une voix dénudée de ses désirs excessifs

Grelotte d’un manque d’appétit de revivre

C’EST TOUT DIRE !

La suite d’une vie renfermée sur du RIEN

L’épouvantable malédiction d’ETRE NORMAL !!!

Et pendant ce temps, les Etoiles du Cosmos

Dansent leur faim insatiable du Déraisonnable…

Les histoire d’A…

L’Amour s’en est allé, Princesse !

Bulles de savon condamnées

Qui éclatent en sanglots

Et s’éparpillent en miettes de regrets

Dans le néant du bocal !

Principe d’évidence

Il faut dévêtir son corps pour réchauffer son âme transie de banal.

Par instinct désemparé…

Môa, Mère allaitante de l’Humanité, je nourris de futiles « SI SEULEMENT… » les âmes mourantes de mes enfants que le corbillard de l’existence conduit cruellement au tombeau.

VOIS-TU… ?

Vois-tu dans les couleurs de mes longues aspirations oppressées, le fracas de mes pleurs brisés qui se jettent dans le vide du temps perdu ?

L’angoisse de mort…

ne sera jamais pire que l’angoisse de vivre… Mort à la peur de la mort !

« A bon entendeur, SALUT…

immonde tumulte du monde ! », s’écria-t-elle dans sa nudité damnée de Femme Approximative…

Why ?

POURQUOI ? Les milliards de squelettes ambulants sous mes pieds inquiets se le demandent encore !…

La Femme Approximative (autrement esquissée).

Dans mes veines dénudées suinte goutte à goutte un sang souillé d’un persistant n’être rien…

Femme à-peu-près…

Le Corps et l’Âme lourds, chargés d’Histoire(s) Contre le Futur, mitraillent tout d’un coup l’Absence des Mémoires… Ne résonne plus alors que l’écho mourant d’un gémissement de La Femme Transpercée de Ses Cruelles Justesses d’Intuition…

Confession diabolique…

Athée pieds ancrés dans mon sol mental, j’oublierai dieu dans le ciel…

R.I.P 2

Ne cherchez plus ! Ci-gît, au milieu de nulle part, le Bonheur chaudement assassiné…

R.I.P.

Comme épuisée par son destin, la mort finit par s’endormir à l’ombre de mon temps à venir…

Obsession délirante.

Le corps s’entête à aimer à la folie. Jusqu’à en perdre définitivement la tête !!!

Des visages-moi !

… Et envisage-moi différemment !

(série de 13 portraits de femmes)

Question définitive by Lemaléduqué et Koi Discovery

Où en serais-je si j’avais refusé d’être OUTILisée ?

La Femme Approximative
A quoi bon ou le cri de Sarah

Hantée par mon angoisse,

Je vois d’en haut des choses.

Ma conscience se dévore

Dans l’espace des couleurs

Et me précipice profondément.

Pour y regarder à deux fois.

Des secondes,

Des minutes,

Des heures,

Des jours,

Des MOI,

Des années.

Je racle les fonds de tiroir

Jusqu’au tréfonds de mes os

Par curiosité du désespoir.

Je n’y suis pour rien

Ou si peu… Peut-être.

Tel est en bref !

Et je reste là.

Je ne bouge pas

Pour m’empêcher de supporter

La réalité improvisée.

D’où cela peut-il venir ?

Je m’en fous. Faussement.

L’angoisse est une déchirure

Qui ne guérit jamais,

Qui attend son heure

Et qui crie

CRI pour s’éparpiller…

Mais les morceaux sont intacts !

Nouvelle petite histoire d’Amort (eh oui ! Encore !)…

Il la couvre du manteau de l’éternel Bonheur

Et ils s’endorment dans le pêle-mêle confus

D’étoiles filantes de leur pouls fiévreux

Nouveau jour au goût du tic-tac

Du train-train en marche forcée

Déjà ? !!!

Les yeux plantés dans l’Autre

Elle écoute ses mots inutiles

En se demandant si la nuit prendra encore son pied

Et si le a d’Amour gardera sa turgescence

Pour remplir davantage son cœur

D’ivre sang rouge incandescent

Qui exalte sa respiration défectueuse

Ses lèvres couvant les siennes

Il aspire la rouille de ses entrailles

En patientant que le fruit éclose

Et ravive les espoirs du jardin d’Éden

Rétablissant l’Amour comme profession de foi

Sans gazouillis dénués de sens.. ibilité

Sans yeux mouillés d’amers regrets

Sans savoir Si… est mieux que Là

L’écho de l’incertitude

Effile le Beau du A

Laissant l’amour transi et grelottant

Dans dans toute sa nudité soudaine

Se traînant dans ses derniers soupirs

Qui déchiquètent les dernières évidences

De Il et de Elle, épris, alors et dans l’urgence,

De prières pleines d’épines de tendres adieux…

TOUT DEBUT

EST ABSOLU

MENT… EUR !

Un chien à l’abandon

Seras-tu me me faire taire

Quand mon cri s’élèvera si haut

Qu’il ébranlera la cime acerbe

Du verbe Aimer conjugué au néant ?

Du je t’aime, je ne garde que le a

Que je glisse dans aboyer pour te hurler

Mon AMORT comme prix de… REVIENS !

#mapoésieestmaprotéinepourresterenvie

Absence illégale (Poétique Imparfaite)

Préliminaire :

Je me suis souvenu d’avoir gribouillé avant de bredouiller, avant de barbouiller… des gribouillis indomptés, sauvages à la poésie jaillissante, spontanée, naïve, brute,… des gribouillis qui reviennent de temps à autre…

Série PorTRaiTs NégLlGés 8

Fatiguée Dans Mes Larmes

Du Va-Et-Vient De l’Ordinaire

Je Me Vide la Sale Tête

Dans Les Bras Du Vertige

Qui Enlace Mon Esprit

Si Fort Et Si Résolu

Qu’il Me Brise Des Connexions Neuronales

Et Me Plonge, Tête La Première, Dans La Vie d’Ailleurs

Où Des Feuilles Croquent Des Chenilles

Où Des Corbeaux Mangent Des Morceaux De Ciel

Où Des Espoirs S’Oublient Dans Des Rires

Où Des Détresses S’Esclaffent De Désirs Interdits

Où Des Jours Provisoires Bâtissent Une Autre Langue

Où La Lumière Accroche Le Regard Aux Oreilles

Où Le Silence Ravive Le Mouvement Des Bruits Insolites

Où Le Soleil Fait Pleurer Des Boussoles

Pour Retrouver Le Sens Inverse Du Vent

Qui Effleure Mon Visage Plein d’Indifférence

Pour l’Existence Pleine d’Arrogance

Qui Applaudit Les Crépuscules Blêmes

De la Vie De Tous Les Jours

Servit Sur Un Plateau

Et Je Me Réveille Couronnée

D’une Cuillère d’Argent Dans La Bouche…

Grâce à nous !…
NOUS PORTONS EN NOUS, CONCURRENTS, le PROPRE et le MALPROPRE DE NOTRE HUMANITE. Comme si… ces agissants expressifs contradictoires… étaient indispensables à notre subsistance d’être humain…

La fille du mur de marbre…
Ici Commence sur ce Mur
Sous le Regard Indifférent des Gens
L’Appel d’Elle Brisé
Dans son Envol Passionné
Par un Fulgurant : «  C’est Fini ! »
Sans Savoir Comment ni Pourquoi
Elle Déployée
Sur de la Brique Fatiguée
Formule dans l’Interstice
De l’Oubli qui la Tue
Un Poignant et Tragique :
« Jeu Suis Encore Possible ! »

La Femme-Chatte…

Neuf vies devraient me suffire pour supporter d’en vivre une ! Miaouiiiiiiii !

Pleurs en or…

Série PorTRaiTs NégLlGés 7

Les Larmes d’Or emportent notre lâcheté…. et donnent à voir à nos yeux étonnés le commencement de l’aurore d’être…

La Sainte… Voie..

Cimetière de Croix… de Fausses Croyances… Croassements Lugubres d’Espérances Envolées en Fumée… Le Vent Mauvais Murmure tout Haut à l’Oreille de La Sainte Mortifiée sa Toujours Même Rengaine… Chaque Pas Injurieux Dans La Vie Saigne Notre Sainteté et Nous Libére Un Peu Plus Du Paradis… Amène… la Bouteille de Ailsa Bay !

Affirmation à l’Humain…ité.

Préfère l’Impératif de la Dissonance au Présent de la Consonance !

Un cri dans la brèche…

pour que tu l’entendes : SAMO© Està En Todo !!!

L’espérance ronfle en chaque Je. Il faut l’étouffer.

Désespérer, c’est se défaire de sa disposition d’espérer. Désespérer, c’est déjouer bien des jeux de maux. Désespérer, c’est lessiver la monotonie de l’illusion de l’espérance.

Tout né d’un rien.

-Barbouille réalisée sur une planche de bois trouvée sur la plage du Penon (Seignosse, les Landes)-

Le « ne rien faire » n’est pas rien.

En voilà de trop !

Série PorTRaiTs NégLlGés 6

Le temps d’Amour, c’est toujours du trop longTEMPS.

Dernier acte d’impénitence…

Et j’ai décidé de rester clouée dans l’Ici-bas plutôt que dans l’Au-delà.

Heureuse délivrance.

Série PorTRaiTs NégLlGés 5

Point d’interrogation ! Une larme vaine est une larme libérée de son état de dépendance. Point final.

Question facile.

Série PorTRaiTs NégLlGés 4

Est-il encore bien utile de s’agenouiller pour empocher son salut ?

Complainte aux alentours du phare de Biarritz.

Sur la plage de La Petite Chambre d’Amour, le chant funèbre de Saubade et Laorens, amants tragiques, écorche encore certaines oreilles qui se refusent à entendre que l’Amour doit se vivre sans retenue jusqu’à l’AMORT. QUE L’AMORT VECU VAUT PLUS QUE l’AMOUR VAIN(CU).

Pause expressive…

SUPPORTER l’ar(T)bitraire de L’EXISTENCE EXIGE UNE EXTREME ENERGIE. Pour lutter contre l’espoir de l’Utopique Bonheur et le désespoir des bonheurs instables et fugaces. Pour endurer les hauts et encaisser les bas. POUR CONSTAMMENT GESIR DEBOUT !

Plaidoirie…

Kurt rimait avec hurt… Et je porte ton cri, ô toi l’Incompris supposé malappris pour ton esprit meurtri qui avait un mépris du prescrit…

Acte de bonté.

Série PorTRaiTs NégLlGés 3

J’ai arraché la vie de ma marguerite pour vous l’offrir. Sentez donc son odeur de cadavre se répandre dans votre âme pour que jamais vous n’oubliez que vous êtes passé(e)s à côté de votre « se sentir vivre ».

C’est la moindre des choses…

Série PorTRaiTs NégLlGés 2

Il faut se destiner à réanimer tout Cœur dans l’Impasse. Car c’est le Cœur Impassible qui humera les embruns d’une Aurore Nouvelle…

A Hippolyte, à Delphine, aux femmes damnées…

Hier. Aujourd’hui. Demain. Les Déchues traversent l’Histoire en souillant, de leur histoires de Perdition, de Passion et Rêve, le Jugement dernier. Le courage d’exister est un courage héroïque ! Gloire à vous toutes !

Moâ, Eve la pécheresse.

Je me suis déshéritée pour offrir la satiété d’exister à l’espèce humaine. Vaine damnation ! L’espèce humaine est une espèce domestique. Elle préfère tirer la langue de soif d’exister ! Espèce de conne !

PS : Et je me suis livrée à un exercice d’insoumission*.

Sans croixre à la Foi fervente, j’ai gribouillé avec arrogance le bénitier en crachoir. Adieu pour toujours ! Rrrik thffu !!! (onomatopée d’un crachat maudit)

*Parce que je regorge de plein vivre !

Insolence un jour, insolence toujours !

L’insolence, c’est de l’enfance en effervescence. De l’autodéfense ! De la dissonance ! De l’INDEPENDANCE !

Du presque Harley Quinn :

Je traverserai la vie à contresens partout où je vais.

Post-scriptum inédit à « Lettre d’une inconnue »…

Mon Amour (AVEC SON GRAND A MAJESTUEUX) n’aura été qu’un funeste soupir au bord du précipice fatal où mon dernier rayon d’espoir s’est enterré dans la profondeur vertigineuse de tes yeux sans expression et sans réponse…

L’arTbitraire…

Ce sont de cris divers qui revendiquent leur singularité, leur volonté de se risquer dans l’excès de l’être, leur obsession de s’envisager dans l’inconscience de l’exister.

L’Amour est un putain de chien qui hurle jusqu’à sa mort soudaine…

A quoi ont servi les mort(e)s par Amour dans l’histoire ? A strictement rien ! L’Amour a toujours la mort sur les lèvres et dans le cœur. Et j’ai hurlé à l’Amort !

Pensée purulente.

Série PorTRaiTs NégLlGés 1

I THINK… JE PANSE… Sous le pansement, l’Amour (infecté de son grand A) suppure ses tourments de l’incertitude…

En foi de quoi…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  13

L’acte de foi est un acte manqué.

Liberté d’expression de soi…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  12

Princesse héritière de mes impulsions, j’ai l’élégance instinctive de l’irrévérence !

Condamnation…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  11

J’ai beau regarder l’aurore radieuse, mes yeux dilatés ne voient pas une lueur d’exaltation !

Itinéraire meurtrier…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  10

Suivez la flèche de l’Amour, elle s’en donne à cœur joie !

Avenir, à(h !) venir…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  9

Même de dos, les sanglots comblés ont l’amertume du lendemain.

(r)Eve(use), une éternelle (r)Eveillée…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  8

(r)Eve persévère dans son goût de la négation. Ses pleurs, ses cigarettes et ses whisky sont ses désespoirs d’un encore possible.

L’idéaliste

Série « Les Impudiques tout partout ! »  7

Il était une fois a Princess qui osa vouloir l’impossible : vivre et mourir simultanément.

Le Prince poétique…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  6

Un jour, un Prince florissant sema une graine de folie dans un amour de passage et…

Veuve (aux idées) Noire(-s)…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  5

Veuve désemparée, au corps-océan déchaîné, tu soupires au sablier, injecté de sang, d’envenimer le reste de ton temps…

Exécution capitale…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  4

Accroupie, pas si vulgairement, une Princesse résolue traîne brutalement ses DERNIERS ESPOIRS A LA GUILLOTINE. « Les contes de fées, c’est vraiment de la merde ! », tranche-t-elle insolemment.

Chute originale…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  3

Lassée de tout, même du soi-disant, (r)Eve se jette dans le vide de l’Incertitude !

Résurrection miraculeuse…

Série « Les Impudiques tout partout ! »  2

Parfois le corps (res)suscite ses désirs décédés.

Enonciation d’une certitude arTbitraire…

Série « Les Impudiques tout partout » * 1.

L’érotique est un antalgique bénéfique…

* série destinée à un affichage sauvage

Rien ne va plus…

Terrée dans un profond silence, une gamine s’évertue à rembobiner le film de son enfance qui déconne ; un papillon de jour, chiffonné par un lépidoptériste pervers, éprouve de la difficulté à papillonner au vent mauvais qui, habituellement, le trimballe deçà et delà ; une poupée « moi, je… », en plastoc en toc, se vante outrageusement d’être une Poupée Barbie de Collection ; une couronne de sang royal, déprimée par les temps qui courent, cherche désespérément une tête à coiffer pour se divertir ; le  « Blue Dog », victime innocente d’une célébrité excessive, aspire à changer de couleur pour voir la vie en rose ; une croix de bois de chauffage, aux os gelés, jure ses grands dieux qu’elle réchauffera le corps du christ s’il revient pour de vrai, etc. Rien ne va plus quand plus rien ne va !

Eh oui !

De l’Amour à l’Amort, il n’y a qu’un (tré) pas !

Histoire banale d’un combat (joué d’avance)…

Regard inquiet… La toute-puissance, ressurgie des grandes profondeurs intimes, tourmente esprit et corps… La fumeuse s’angoisse… la fumeuse sursaute d’épouvante… Confusion mentale et corporelle…. « calme-toi ! », s’insurge-t-elle… en s’évertuant d’aspirer, par intervalles réguliers, ses grandes bouffées délirantes… avant de hurler SA mort qui, surprise d’être recrachée aussi salement, prend ses jambes à son cou… Temps mort… Assaut repoussé… Il ne reste plus qu’à la fumeuse chanceuse à essuyer sa peine de mort… le retour du refoulé ne se fera pas de sitôt…

Par foi…

Désossé à grands coups de poings lâches ; dépouillé de ses os et de ses rêves d’enfant, l’amoché trouve la force de reconstruire sa carcasse et rafistoler son imaginaire. Avec un os par-ci, un os par-là ; avec une fantaisie par-ci, une fantaisie par-là. Pour avoir de l’allure. Un presque Prince Charmant prêt à se fondre dans une histoire à dormir debout ! Et bon sang de sort ! A la sortie d’un bar-tabac, une princesse du trottoir surprend notre drôle de personnage avec un baiser passionné et endiablé ; baiser brûlant qui le ramène de la mort à la vie. Parfois, le mot E.N.F.E.R. s’écrit avec des lettres d’amour.

Entretien de routine…

Cloué à son fauteuil, dans une position christique, le psychiatre écoute distraitement mes dernières confidences. Des restes diurnes, des restes d’une vie en suspens… tanguant au bout d’une corde raide. Une toile d’araignée envahissante et mal tissée à la main tremblante ; un whisky japonais qui a le goût d’un hara-kiri ; des mégots de cigarettes qui n’en finissent pas d’agoniser ; un pauvre corps de Princesse au pubis périmé et poussiéreux ; une larme affolée qui pleurniche sa mélancolie amère ; une couronne d’épines déguisée en couronne royale ; des mots qui s’écrient dans un état alarmant d’urgence ; des scribouillages qui s’enlisent dans une nervosité incontrôlée ; une croix désabusée et sans croyante pour la soutenir moralement ; etc. Dis-moi le médecin Aliéniste, est-ce normal ces nuages dans le ciel de ton bureau qui saignent l’amour de l’humanité ?…

« Vivre libre ou mourir »*…

Étouffée dans la boite de conserve de son affreuse enfance, la Princesse au petit pois tourne en rond et ressasse son âge innocent crucifié. Elle veut s’inventer son âge adulte ! Par machinale habitude, et pour s’échapper du mélancolique et inquiétant quotidien, elle joue à la poupée déglinguée. Bientôt la visite du psychiatre. Elle aimerait tant qu’il se décide enfin à lui faire l’amour. Et elle aspire toujours, par tous ses trous, que l’aliéniste l’enlace fermement dans ses bras condescendants, la ligote avec des liens débauchés, l’embrasse avec sa gueule de démon de midi, la baise amoureusement dans son inélégante robe de forçat. Et, cerise sur le clitoris, lui éjacule sauvagement dans l’Esprit, des souvenirs plus heureux ! Elle voudrait tant crever d’essais insensés et excessifs. Mais une fois de plus, elle réalise que cela n’arrivera jamais. Un psychiatre, ça ne sait pas faire avec la Souffrance. Et ça ne sait pas non plus jouir dans la Souffrance. Démoralisée, elle se met à se badigeonner le cul de gouache rose bonbon pour exciter ses battements de cœur brisé. Et elle enserre nerveusement sa poupée de collection -profanée, elle aussi, dans la fleur de l’âge !. Sa manière bien à elle d’étrangler leur survivre peuplé de cauchemars qui les hantent depuis trop d’années. Damnées et condamnées à la psychiatrie à perpétuité… parce que la psychiatrie perpétue l’aller au plus mal…

* Parce que RIEN NE SOIGNE MIEUX QUE LA LIBERTE !

Expérience de chimie existentielle…

Entachée de roses illusions consolantes qui ne mènent nulle part, je me suis déterminée à boire du rouge jusqu’à la nausée… pour noyer mon noir. Parce que j’ai ouï-dire que le rouge et le noir, indissolublement unis, devenaient mélodieux. Et j’ai franchement besoin d’un autre son de cloche ! …

Recette de vivre improvisée…

Revisite pressée du « make love, not war », hélas toujours d’actualité !

Si ta souffrance dénudée grelotte d’effroi, refuse de te rendre et fais-toi la guerre ! Et quand ta souffrance réchauffée sera suffisamment habitée, profite de l’occasion tentante et fais-toi l’amour ! Alarme (automatique) citoyenne, bon… bon acidulé, le temps de jouir convulsivement est venu…

Histoire nocive…

Dans l’ébattement déchaîné, le corps disloqué s’affirme pour mieux articuler les A d’un faire l’amour merdique… Aïe ! Attention, tu prends le tunnel dans le mAuvAis sens… ChAuffArd !… InsAtisfAction de sens… Et c’est l’Accident !! Episode PrésAgé !!!… trou noir… Réveil brutAl ! … Ah ! Je l’Ai dAns le cul !… Et profond !!!… çA m’ApprendrA A ne pAs éplucher mon contrAt… d’AssurAnce… (presque) tous risques !!!…

Je NE suis pas FOLLE !

Il est une fois moi et mes rêveries poétiques. Pour me désennuyer d’une funeste normalité, je m’embellis du désir furieux d’être des PRINCESSES COMME AVANT. Et JEU M’AMUSE COMME UNE FOLLE. Mais ça ne plaît pas à tout le monde ! ILS me jugent DERAISONNABLE, ILS me condamnent et ILS m’envoient illico en soins intensifs. La psychiatrie imagine mal une pièce capitonnée sans crise. Aubaine du jour. Mes à cors (désaccordés) et à cris (monotones) « I Wanna Be a Princess ! » embarrassent et tracassent. ILS me sermonnent, m’encerclent, m’empoignent, m’attachent, me soumettent et ELLE m’injecte bêtement et maladroitement du REDEVENIR RAISONNABLE. Prise d’un vertige nauséeux, je sombre dans leurs ténèbres légales. Et je m’abîme profond. Et je m’esquinte à rejoindre ma réalité fauchée à fleur d’ESPRIT. Combien de temps encore à me supporter dans ma bave au sale goût de l’absolument rien. Combien de jours encore à assister impuissante à l’agonie de mon obstination créatrice. Combien d’heures encore à brailler des onomatopées d’impuissance. Combien…!!!???!!! Et Je repense à Artaud. Il avait DERAISONS d’être révolté contre l’ordre psychiatrique et la normalisation des conduites. I’m not crazy, I’m just creatively insane. Please, LET ME BE ME…

Ré-action…

Entrechoquement d’un brouillamini de réminiscences passées, présentes et futures. Confusion inextricable qui s’entremêle avec l’âme, l’esprit, le corps et les alentours. Compénétration inaccoutumée et bouleversante. Qui porte sur les nerfs. Fardeau neurologique. Crise d’épilepsie de la structure atomique de l’ensemble. Effondrement des certitudes. A genoux. Perplexité tourmentée. Qui exige de se raccrocher à un quelque chose. Au néant. Anéantissement dans le rien… qui vaille. Où sont donc les signes de vaillance du héros mythique qui savait traverser une crise avec sublimité ? Certainement dans mes faiblesses de l’instant ! Et je farfouille. Et je trifouille. Et je bredouille mon vouloir nouveau… 

Luxe sur…

Le corps nu a besoin d’accessoires de comédie pour relever les désirs érotiques ordinaires…

Andidote de bonne femme.

Si tu t’égares dans ton encre noir

Que la bougie éclaire mal

Si tu jettes dans le silence glacial

Que le soleil a abandonné

Si tes visions s’échouent

Sur la tombe de tes désirs noyés

Si des fracas épars et cruels

Viennent faire frémir ton malheur à tâtons

Si tes soupirs chargés d’épines de roses

Déploient leurs ailes déchirées

Pour ouvrir le firmament étoilé

Sur ta convalescence encore en peut-être

Laisse donc couler tout ça

Dans tes veines dégonflées. Veinarde !

Incitation à la débauche.

L’Amour est de l’Angoisse figée dans le point d’interrogation… Ô toi à l’interrogation anxieuse, sois capable de feindre… FIN l’Amour !

Excitation à la débauche.

Il faut stimuler outrageusement le jouir de soi-même… même si c’est salope… pour l’autre…

Constipation dévote.

Chieries venues d’en haut… Mastication lente pour une métamorphose réussie… Existence ponctuée de « proutt »… Tête constipée… Quel supplice que de se contraindre de vivre avec les merdes en soi !…

L’alcool fait oublier…

Dans le linceul de ma solitude, je rêve d’être « Je »… ne sais plus…

Sans savoir où…

Seule (ou presque), assoiffée d’autres horizons, je me promène sans certitudes dans les immoralités et les immortalités de l’instant fatal…

Châtiment

Une âme damnée est une âme détournée et déterminée…

The Crow and the Death

Dans la lumière humide d’une aurore tenace, l’oiseau d’ébène et l’impitoyable faucheuse s’entêtent à repousser les « au revoir à jamais » qui cherchent à éclore dans le ciel immaculé de l’éternité. Par poésie du faire renaître ce qui vaut de vivre…

Bang ! Bang !

Coup de foudre…

Des « je t’aime » fusent à profusion

Ils sont trop !

Et finissent par devenir

Monotones et angoissants…

L’Amour est toujours

Sans vie aventureuse à venir

Coups de feu…

Pour se débarrasser

De cet Amour raseur

A la santé trop fragile

Pour ne pas voler en éclats

Dans des veines à fleur de peau

Bouffies de prétentions irréelles…

Il était une fois…

Assise sur des instables improbables

Une princesse, enfouie dans sa maternité,

s’émerveille d’un au-delà son quotidien

La vie du dehors s’enchante

Dans un va-et-vient d’autres avenirs

Et la Princesse cherche à s’étourdir

D’hypothèses existentielles frétillantes

Qui échappent aux mailles serrées

De sa prédestination douloureuse

Et elle se voit pousser des ailes

Aux vagabondes envies de désinvolture !

L’A… ! Ah !!!

L’Amour (avec son grand A) s’incruste

Comme un hameçon furieux

Dans sa chair émue et attendrie

Au destin prononcé

Condamnée à se vider

Dans l’alcool de ses yeux

Inexplicable plénitude

Qui s’étouffe d’excès

Dans un vertige trompeur

L’Amour finit toujours en sourdine

Dans ses propres ébats puérils

Reste la plaie infectée

Qui crie de se souvenir

Que les histoires d’Amour

Sont des fables errantes

A l’envoûtant indéchiffrable

Et en plus à l’envers du décor…

Constatation d’usage

L’Amour ( et son grand A) vieillit, mais reste un impossible transmissible… qui infecte et affecte… ad vitam eternam…

A et a…

L’Amour, c’est simple quand les cœurs s’ébattent dans l’étrange du grand A et compliqué quand ils doivent coexister dans l’illusoire du petit a.

La dernière tétée, c’est pas pour demain…

Exister, c’est s’entêter à téter le bon de la vie…

Narcissisme marvélien.

Les super-héros ne dansent qu’entre eux deux…

Grossesse nerveuse…

Série « Maux à la hâte… » 4

Quelque part une femme enceinte de ses vieux rêves se demande s’ils seront tout plein d’étoiles filantes…

Mes derniers mots du jour…

Série « Maux à la hâte… » 3

Vos mots, ça croit dire, mais ça ne dit rien ! Vos mots sont pâles comme des morts ! Sans tous vos mots fétides, le monde ne serait pas pourriture… Bouche bée… Béé-é, béé-é…

Retour chronologique.

Série « Maux à la hâte… » 2

A travers des barreaux d’acier qui gâchent son bonheur, la-petite-fille-des-guerres-qui-n’en-finissent-jamais dégueule de sa jolie bouche en cœur des timbres-poste d’un autre temps pour que ses maux s’écrivent aussi au passé… là où tout a si mal commencé…

Finalement…

Série « Maux à la hâte… » 1

L’Histoire est faite de sales histoires de déracineurs…

Love is (toujours) shit…

Oui ! l’Amour ça marche !!…. droit devant soi… assurément… à sa perte !!!

Montée d’excitation…

Vautrée dans les bras épais de l’obscurité, je raisonne péniblement mes cris étouffés qui convoitent de déchirer le voile délicat du silence pour y libérer leur vacarme infernal.

Une nuit comme tant d’autres…

Nue et recroquevillée dans mes affreuses incertitudes qui s’agitent et s’entrechoquent dans un silence de mort, je m’apprête à égayer une nouvelle nuit sans étoiles avec de nouveaux irraisonnables… Et un corbeau mythologique, perché sur mon dos courbé par le désespoir, attend patiemment de se repaître des meilleurs morceaux de mon mauvais augure…

Avec (ex)clamation…

Nous, descendantes d’une espèce en dissonance avec le monde humain, avons reniflé toutes les traces ensanglantées d’un passé, d’un présent et d’un futur orientés. Et l’odeur de l’espoir y est abjecte. La lignée trop humaine s’entête, sans tête, débile ! NOUS, cette espèce de truc qui n’est pas l’espèce humaine, POURSUIVONS NOTRE profond et méandrique ITINERAIRE DANS les interstices de NOTRE REEL qui n’est pas LA Réalité. Aussi tant mieux si le doigt est leste ou les appuis fragiles, NOUS FINIRONS LA OU NOUS NOUS SOMMES CHOISIES D’EXISTER !

L’instant fatal.

L’insistant pesant de l’instant désenchantant est un commandement au maintenant ou jamais ! Parfois, un saut dans le certain vaut mieux qu’une perpétuité dans l’incertain…

Contresens

Le regard vague et perdu du Présent gâche le sens unique du Futur…

Horizon artificiel.

Badigeonner de la tête aux pieds de rose deux existences désillusionnées ne suffit pas à resplendir un horizon moribond.

Sans préméditation.

Je me suis brusquement stoppée d’exister et je me suis roulée des joints pour ridiculiser la Réalité, marque déposée d’un bonheur supposé.

Abus(er) de soi !

L’enivrement est un abonnement à l’abusement d’autrement.

Vain amer…

La tristesse est un vin de messe aux promesses trop en l’air pour être réelles !

Pour la petite histoire…

Quand l’homme se fane

Il revend son âme

Se condamne et se damne

Et il ri…cane

En s’éloignant de Gotham…

L’H absent est un drame !

Fatalité clownesque.

Au tréfonds de l’être s’exclame un douloureux mal-d’être !

Série « En proie à l’Angoisse
L’Angoisse est une poisse tenace et vorace…

Tête de mort !

C’est peut-être parce que la mort effémine que je veux m’éterniser Princesse et Salope !

Mots de doléance

S’il existe mon dernier mot en ce monde, je veux être la première à le photographier !

Choix arbitraire…

Je préfère m’enivrer de mes profond désespoirs que de rester à jeun. Parce qu’ivre, je suis bourrée d’idées boulimiques excentriques !

Fucking Princess

Une princesse a quand même plus de gueule quand elle est immorale…

Same old shit…

Dedans, je m’étais jurée une solitude éternelle… fœtus rebelle… Et je suis née morte-vivante… Pour faire ombre et tâche au tableau radieux du genre humain… Des cigarettes et de l’alcool pour passer le temps à perdre… une chiotte pour éviter d’être dans la merde… Des mots qui s’écrivent pour dire autre chose… Des bulles de savon pour rester exilée et rêver tout haut… Je reste dedans et me nourris de mon fantasmatique… Dehors, « ils » s’évertuent toujours à faire de leur vie sage et civilisée un rêve idyllique…

Série « L’Amour sang Elles ».
NOTE MONOTONE ET TRISTE.
Le cœur brisé en plein élan, ELLES ont la bouche absurde et inconsolable. L’Amour (avec son grand A) est un abat-jour qui s’abat d’un coup sur l’éclatant du en cours. Ne reste plus alors que l’Amort comme support… able !

QUELQUES AUTRES RECREATIONS ARTISTIQUES

Hé l’Humanité, pas d’histoire !

Lampe torche à la main -parce que je suis une chienne !-, j’ai exploré ta Solitude et je n’y ai vu que Foi Mauvaise, Féroce Ennui et Crises de Mélancolie !… du bout à l’autre de l’Histoire !… Et j’ai encore pleuré… Et je cherche toujours…

Question d’une hypothèse

Et si le vide de nos souvenirs n’était que le soupir de nos espoirs ?

La psychiatrisée.

Chienne infréquentable et donc infréquentée

Je ne suis bonne qu’à renifler ma fleur du mal

Affectueusement offerte par la maison… isolée.

Quand j’aboie des SOS d’un dérisoire secours

Je reçois ma décharge d’électricité cérébrale

Une gamelle pleine de médocs pour la bête

Trop enragée de vivre pour être humanisée !

Abasourdie, abrutie, hébétée, impuissante,

Je gobe l’hameçon. Et me voilà poisson mort !

Poisson fossile. Camelote-curiosité en bocal !!

Putain ! Qu’elle est ignoble la vie en hôpital psy !!!

Internement psychiatrique abusif*

Ce n’est pas d’hier que des êtres

Sont nourris de rêves défunts

Immonde nourriture expérimentale

Destinée à garder les yeux

Grands ouverts sur LA Réalité

Parfumée à l’odeur de Bonheur.

Ce n’est pas d’hier que des êtres

À la particularité expressive

Sont arrachés à leur monde

Pour être noyés dans le leurre

Au goût pourtant de rien…

De bien nouveau et surprenant !

Ce n’est pas d’hier que des êtres

Sont détroussés ignoblement

De leurs belles histoires fantastiques

Puis vidées de leur extraordinaire

Parce qu’elles s’extasient encore trop

D’une fierté de pas être comme il faut

Et d’un malgré tout et en dépit.

Ce n’est pas d’hier que des êtres

Sont débarrassés de leurs croyances personnelles

Et de leurs maux qui savent pourtant si bien écrire

Parce qu’inconciliables avec les impératifs du vivre ensemble

Qui exigent de s’obliger à croire utile

Pour ne pas encenser le sensé inutile.

*A Pierrot, mon copain, mon poteau interné de force un jour de juillet.

Sé pas trait clerc ceux cours b(r)ouyon !

Une Femme qui n’a plus sa tête sur les épaules… et qui murmure à ses entrailles fumantes… qu’elle a trop bien vécu ses joyeusetés de poisson pané… tout en pleurant ses désespérances de n’être pas née sous la bonne étoile scintillante… CE N’EST PAS NORMAL !… Un poisson bleu qui voit rouge et qui rumine… parce qu’il a manqué d’élan … pour son décisif pile ou face… pour prendre l’air du grand large… CE N’EST PAS NORMAL !… Parce que pour la poésie à dadaïste, L’ANORMAL, c’EST du normal HANTE PAR L’AILLEURS… et LE NORMAL, DE L’ANORMAL EN TRAIN DE SE FINIR DANS LE MINOU… POUR QUE TOUT RECOMMENCE DEPUIS UN AUTRE DEBUT…

Dis crois-tu ?…

Drôle de vie

Que de se dire Adieu

A l’ombre de nos chevelures

Détrempées d’une absence

Pas encore consommée…

C’était donc cela l’Amour !

Deux haleines pleines de sève

Qui s’entrechoquent dans l’angoisse

Le temps d’un orgasme

Qui n’aboutit nulle part.

Oh, combien de fois j’ai rêvé,

Aux entrailles de mon désir,

De m’endormir dans ton mourir

Pour mieux caresser ton squelette.

Comment y parvenir encore ?

Puisque vidée de tes yeux vivants !

Je m’écroule

La bave aux lèvres

C’est fini !

Le soir tombe

Et m’abandonne à mon errance.

Agrippée à mon dernier espoir,

A la morsure de la douleur du noir,

J’éventre mes mots

Dans un cri muet.

Dis, crois-tu…

que l’Amort nous réunira ?

Je veux être…

Chienne battue, perdue, a/battue

Pouah ! J’infecte la merde du mâl/e !

Mâl/epropre violée, dé/voilée, affolée,

J’erre dans l’horreur afghane sous les l/armes

Qui étouffent les derniers rires de…

Gorges ouvertes sur des men/songes

Bouteille de whisky frelaté à la main,

Cocktail Molotov des âmes con/damnées,

J’éponge des restes mutilés d’en/vies

Qui dégueulent de mes tétons humiliés

JE VEUX ETRE…

Femelle pulsionnelle,

Femelle immorale,

Femelle illégitime,

Femelle impure,

Femelle mâle/aimée

Anomalie biologique de mon espèce…

Au corps réservé à la tendresse caressante

D’une créature sans rature et sans futur

Et j’ai bu jusqu’à plus soif

Et j’ai espéré jusqu’à l’espoir en éclats

JE VEUX ETRE…

MINE DE RIEN

La plus belle histoire d’amour est une histoire d’Amort*…

Une boite d’allumettes accidentée gît à terre. Je crois qu’elle est morte. Tremblante, je m’approche. Une allumette sort du lot. Coup de foudre. Elle s’enflamme, m’illumine et me fait sortir de mon ordinaire. Et notre Amour se brûle à la flamme d’une bougie. Qui fait du jour la nuit et de la nuit le jour. Jusqu’à se figer dans l’absurdité d’une blancheur de cire. Partout l’Amour se veut éternel. Partout l’Amort damne cette chère illusion. Et je me suis jurée de laisser crever sur le pavé toutes les allumettes que je rencontrerai…

*Parce qu’elle ne se raconte plus d’histoires…

#Eveellenetrouverajamaissonparadis

Ask the dust.

Savez-vous à quoi sert une croyance à… ou en… ? A racheter sa lâcheté. Et surtout ne levez pas les yeux au ciel, mais demandez plutôt la poussière…

#soyezvotreproprehistoireellefiniracertesmalmaisvousnaurezaucunregret

Annotation dramatique…

C’est cruel un regard déshabilleur qui se focalise strictement sur l’apparence…

P.S. : Barbouillage et griffonnage de l’Amort… suite à ma relecture de la bouleversante « Lettre d’une inconnue » de Stefan Zweig.

Continuité inachevée….

Avancer au gré du à peu près… heurter l’impasse du peut-être bien… chialer ses larmes sorties de nulle part… et réessayer de se poursuivre pour ne plus jamais se rattraper…

Consignation sur mon carnet de vie…

A chaque essorage existentiel, les chagrins se déchiquettent et ensanglantent corps et âme des pieds à la tête… Ne reste plus qu’à attendre de coaguler pour ressusciter sa damnation éternelle de se revivre, de vivre en faisant comme si…

la réalité pour se vaincre…

J’ai rêvé l’oubli de ma naissance en me prélassant dans mon liquide amniotique narcotique… où les remous de l’existence se convertissaient en caresses érotiques… Et j’ai jouis éperdument en oubliant de verser mes larmes ordinaires…

C’est toujours pareil, (mais ce n’est pas une fatalité !).

Je jongle avec des bouffées de fumée consolantes

Inspirées dans la vieille sagesse d’une épuisement

Qui m’invite à regarder comme si de rien n’était

Là où la direction ordinaire n’a plus aucun sens et…

Là où l’amour n’a plus de battements de coeur insensés

Et je m’accroche fermement à un cri étouffé de cendre

Qui grimpe habilement le long d’un nerf tendu de silence

Pour échapper à une existence monotone coupée au ciseau

Qui à la lumière blafarde d’un signe de croix provocateur

Cherche à entériner son entorse aux principes établis

Dans les douceurs du temps réel

Je me pochtronne aux idées perdues

Dans des voies repsiratoires encombrées

Pour m’illusionner à m’éblouir de miracles

La fumée s’évapore et signale le retour à la normale…

Tout le monde crève… toujours…

Parfois dans la splendeur d’un regard

Sur un ailleurs sans marchand de bonheur…

Obsession existentielle

Ivre et jouasse de désirs délivrés

Je suis rêveuse éveillée et débauchée

Je m’affranchis de toute contrainte

Pour mon bon plaisir d’être une réalité

Où je peux librement jouer et jouir

De mes illusions humaines perdues

Et j’aspire des bouffées d’idéal

En smokant sans pardon de la weed

Et j’expire des traînées de cendre

En baisant un fantôme sans m’émouvoir

Pourquoi devrais-je choisir le bien ou le mal

Quand je peux cueillir le parfum subtil

De l’ivresse d’êtreune autre soi-même. Oui !…

Tout est permis dans les ténèbres de l’abîme

Sans lendemain aux adieux mélancoliques

Unissons-nous donc dans l’abandon

Et laissons-nous pousser des ailes

Pour mieux survoler les barrières

Dans un sourire d’espoir éternel

Jusqu’à la lumière vive de l’amour,

Sans grand a -je préfère et sans rancune,

Où se dissipera l’ombre de nos fantasmes

Viendras-tu avec moi encore et toujours ?…

Erratum…

Je suis possédée…. Je pleure des croix…. Les croix des autres…. Trop de morts par défaut de traits d’héroïsme… Trop de mortes par excès d’état de faiblesse… J’irai cracher des fleurs sur vos tombes pour recouvrir le nauséabond de votre pourriture de lâcheté…

A Dieu l’homme !

Barbouillage confus… un corps métamorphique… alchimie d’Être, de Nature et de chirurgie anatomique… s’ébat dans l’étrange et le déconcertant… pour échapper au stéréotypé, à l’inexpressif, au sclérosé du personnage Homme… créature surfaite et ridicule… Effraction au réel… Parenthèse d’un corps qui n’a pas trouvé son gracieux… La grâce des cieux ouverts sur l’ailleurs… sur l’autre part, là où l’Homme n’est plus un mot de cinq lettres…

Je n’irai plus à la mer…

Elle rit pour de faux

Aux familles sur la plage

Même si…

Son jupon de dentelle

Cache la lumière du soleil

Elle pleure dans sa glace à l’italienne

La férocité rafistolée du mal(e)

Même si…

le Monsieur vautré dans un nuage

Caresse un coquillage fragile…

Elle écoute les vagues furieuses

Galopant dans sa culotte dégrafée

Même si…

Elle sait que c’est le silence

Qui préserve le souvenir de l’amour…

Elle parle au Cadavre

Cloué connement au bois flotté

Même si…

Ses illusions ont pourri

Dans le rire des autres enfants

Elle jette son corps à la poubelle

Le temps d’un recyclage

Même si…

Ses rêves empoisonnés d’eau de mer

Continuent à suffoquer ses nuits…

L’aube mal réveillée barbouille son visage

Pour cacher ses insomnies tourmentées

Même si…

Ses lèvres pleines de tendresse déchue

N’embrasseront plus le ciel rédempteur

Elle fait semblant

Il fera beau demain

Autoportrait d’une condition humaine vue d’un Môa Je…

Avez-vous remarqué ? Vous qui savez si bien regarder… Tout autoportrait est tailladé d’«intranquilités ». Il est toujours une plongée poétique et courageuse dans les eaux troubles et nauséabondes de la misérable condition humaine. Moi je ne suis qu’un portrait abîmé de l’existence parmi tant d’autres…

Tête(s) de mort

Je ne me suis jamais vanté d’être une maison de haute couture. C’est ma grand-mère qui m’a appris la couture. Ca m’aura aidé à repriser mes chaussettes militaires. Et à mieux supporter mes « Rangers » neuves. Et aussi à mieux suturer mes pieds meurtris par le longues marches… Hahaha… Ces foutes raids commando… pour de faux ! Qui te courent sur le ciboulot… jusqu’à piétiner tes dernières neurones valides. Pète au casque. Chienne enragée ! Folle furieuse ! Tiens, ta petite dose d’attention ! Des cachets aux jolis noms qui embrouillent l’esprit. Es-tu encore là, dis ? Bip…bip… beeeeeep. Cerveaux ébranlé, brouillé, détraqué… Plaisirs intellectuel, émotionnel, corporel, passionnel, sexuel, spirituel en berne. Elle n’a de goût à plus rien. Et ce n’est pas la faute de cette maudite covid-19. Sur le fil du rasoir, condamnée, elle se jette dans le vide et se tranche connement la tête dans sa précipitation d’échapper au réel. Plus de tête. Juste un corps en train d’agoniser dans sa désespérance. Et je le prends dans mes bras. Et je lui recouds une tête trouvée dans une poubelle souillée de sang du centre de don des corps de Paris-Descartes. Au petit bonheur la chance. Heureuse veine ! C’est une tête de fumeuse ! Premières bouffées d’airs. Premières bouffées de tabac. Premièrs mots : « on se rapiécera encore s’il le faut ! » Et c’est reparti ensemble, main dans la main, pour un nouveau tour de manège dans le réel de la vie…

#deuxviesetdeuxhistoiresquiserencontrentsentrecroisentetsentraident

Un jour mal, un jour bien…

Un jour, tu me pousses dans ton regard vide ;

Un jour, tu m’attires dans ton être aux anges.

Un jour, tu me traites en princesse lointaine ;

Un jour, tu me vénères comme une grande reine.

Un jour, tu veux salement prendre ton pied ;

Un jour, tu te mets à m’aimer religieusement.

Un jour, tu m’obliges à fumer mes regrets

des beaux jours ;

Un jour, tu libères mes sanglots étouffés

des mauvais soirs.

Un jour, tu démembres mon corps amoureux ;

Un jour, tu ranimes ma tristesse de cadavre.

Un jour, tu m’assailles d’odieuses interrogations ;

Un jour, tu me couvre d’infinis points d’admiration.

Un jour mal, un jour bien ;

Depuis toujours, pour toujours…

A propos de mon dessein…

Je pourrais être plus claire, mais je suis cuite. Le jour se pointe et l’ennui s’est épanoui dans mon être étroit. Dessein arrêté. Et c’est ennuyeux ! Il n’était pas fini mon dessin de m’écrire. Demain peut-être… si j’ai décuité et si j’y vois plus clair…

#lennuiçapeutgâcherundesseinetundessinaussi#lennuiçapeutgâcherundesseinetundessinaussi

Un jour mal, un jour bien…

Un jour, tu me pousses dans ton regard vide ;

Un jour, tu m’attires dans ton être aux anges.

Un jour, tu me traites en princesse lointaine ;

Un jour, tu me vénères comme une grande reine.

Un jour, tu veux salement prendre ton pied ;

Un jour, tu te mets à m’aimer religieusement.

Un jour, tu m’obliges à fumer mes regrets

des beaux jours ;

Un jour, tu libères mes sanglots étouffés

des mauvais soirs.

Un jour, tu démembres mon corps amoureux ;

Un jour, tu ranimes ma tristesse de cadavre.

Un jour, tu m’assailles d’odieuses interrogations ;

Un jour, tu me couvre d’infinis points d’admiration.

Un jour mal, un jour bien ;

Depuis toujours, pour toujours…

Pierrot, mon copain, mon poteau, Pierrot II…

Elle » (cette salope de psychiatrie !) veut te redresser, mais bordel t’es pas tordu… juste fendu… jusqu’à l’esprit… là où tout s’éclaircit…

Pierrot, mon copain, mon poteau, Pierrot I…

TU VEUX rester dérangé, désordonné, discordant, inconvenant parce que c’est plus rigolo ! Tu ne veux pas de leur réalité… Puisqu’elle est moche et morte ! Tu ne veux pas devenir adulte …erre ! TU VEUX rester dans ton imaginaire ! Tu VEUX continuer à te faire surprendre par la vie. TU VEUX RESTER ENVIES ! Alors tu as crié ton innocence volée ! Mais à quoi bon ? ! Tiens prends ton bonbon ! Il tuera ton agitation ! Tu n’existera plus ! JE, Je, je…MOI, MOi, moi… Derniers VOEUX avant de tomber dans ta quarantaine artificielle. Là où tu ne ne déranges plus personne. Là où personne n’entendra ton écrire, ton dire, ton maudire. L’asile n’a fondamentalement pas changé. Il est simplement devenu plus habile à faire taire la petite voix qui le hante… Pierrot, mon pote, mon poteau, Pierrot… un jour, il connaîtront aussi l’enfer tous ces salauds !!! Qui déroutent la voix qui crie et l’obligent à errer dans des voies sans issue. Pierrot, mon pote, mon poteau, Pierrot… un jour, oui !…

#àPierrotetàtousettouteslesautres

L’amour, c’est du temps temporaire.

Le temps de l’Amour (avec son foutu grand A !) est un temps biologique. Il vit. Il bouge. Il croupit. Il meurt. Prématurément à la tâche. L’amort dans l’âme. Et ça, on ne peut rien y faire.

#ehtoiquiestencoreamoureuxouamoureuserentretienstoipourmaintenirtonamourenvivre

Jouez pas… ou pas comme ça !

Avant d’être poupée, j’étais humaine. Mais j’ai joué au jeu de l’Amour et… j’ai perdu. Du coup je suis devenue jouet du Hasard et… je me suis perdue. Jouer ou jouet, on s’y perd… à tous les coups !

Question de bon sens.

A quoi bon se souvenir ? Le souvenir est figé dans sa pose. Il n’a aucun devenir…

Assez minutes exquises.

Seraient-elles…. ? Se poser la question, c’est déjà douter de la réponse. Puisque fumer son insignifiant bonheur supprime pendant quelques minutes l’angoisse existentielle, la solitude métaphysique et le malheur de vivre, qu’elles laissent donc le temps d’instants la fumée de tabac obscurcir leur probable illusoire.

Pourquoi je bois…

Pour faire taire cette main qui n’a cesse d’altérer la souffrance confuse sous des couches de peinture et de mots pour mieux en réveiller les sens de sa volupté. Elles aussi ont le droit à leur part de bonheur d’expression…

Une histoire courte de têtes folles…

La vie est sacrément mal foutue. On pense avoir ses têtes bien enfoncées dans les épaules. Et patatras ! Les voilà qui s’agitent, qui s’affolent, qui yoyottent de la tête aux pieds et des pieds à la tête. Les têtes me tournent et me retournent. Tournis. Tournicoti, tournicoton. Me voilà avec un tête d’enterrement. Une tête de nœud barbouillée et dépouillée qui ne me revient pas ! Ou ai-je mes têtes, bordel ? ! Sur les côtés ! Inconcevable ces têtes mal cotées ! Alors mes têtes s’entêtent à hurler à tue-têtes qu’elles veulent reprendre la tête. Course de têtes. Pour conserver toutes ses têtes ! Et c’est gagné ! Têtes d’affiche. Hourra ! Les têtes à têtes délirants peuvent recommencer. Qu’il est bon d’avoir des têtes absurdes sur les épaules !

Aveu mélancolique.

Dévorée par une angoisse existentielle profonde, je traverse timidement le cours furieux de la Vie sur la pointe de pieds nus…. pour ne pas troubler mon silence plein d’ivresse pensive. Et tout ce cinéma sous l’oeil de la Mort de rire.

Mordieu !

Hier soir, je me suis enivrée l’âme dévote pour mieux cracher mes nom de dieu contre les os délabrés de mon être intime infidèle.

Une remarque comme ça.

Le manque de perspective gâche l’esthétique jusqu’à pourrir l’érotique.

Amour furtif.

La fulgurance d’un Amour étincelle puis embrase les êtres aux anges. Un instant après ne reste que les cendres d’un bon moment passé ensemble.

Drame conjugual.

Le bourbier du bonheur conjugal enlise l’Amour si profond qu’il en devient dégueulasse et nauséabond.

Dessein prémédité.

L’espérance génère l’attente. Et l’attente, l’attentat des aspirations vivantes et actuelles. L’espérance est un futur à but unique. Faire du réel une utopie !

Bouffée de cris

Souillées de souffrance, elles s’écrient par intermittence sous le ciel gris de leur existence.

Un autre soir à l’appart…


La solitude est une douce compagne jusqu’à ce qu’elle trouve à s’étourdir et à se soumettre aux caprices de son désespoir…

Désillusionnement.

La grande illusion, c’est la réalité vécue. Elle brise l’expression des maux sur les lèvres et fait regretter d’être poétique.

Une histoire humaine à la con..


Une fleur fraîchement estropiée
Par un mauvais pas… encore mon heure
Fume la cigarette de la condamnée
A mourir seule au coin d’un bois
Dans ses larmes encore désireuses
De s’épanouir à la lueur des éclairs.
Angoisse de la plus grand chose
En proie à des fantômes inconnus
Surgis de son devenir tout tracé et…
Venus attiser les flammes de son enfer
Pour brûler ses dernières douces rêveries
Et compliquer ses derniers moments d’existence.
Bientôt le filtre. Bientôt la flétrissure.
Voilà la mort qui approche, imminente,
Un cierge funèbre à la main squelettique
Pour célébrer sa damnation éternelle
Comme fleur du mal, maudite de vivre.
Renaîtra-t-elle de ses cendres de clope ?
Se demande l’éclopée infirme à réagir
A l’injustice cruelle du laisser faire la nature.
Si seulement le pas maintenant avait été de côté ;
Si seulement le marché au pas n’avait pas marché.
Avec des si, le destin lui aurait fait une fleur, mais…
Vœu simple en exhalant son dernier soupir de délivrance :
Prière de n’envoyer ni fleurs, ni couronnes.

Entristement hygiénique.


Fais naître en moi la tristesse ! Et que mes larmes débauchées me dépouillent de mes regrets superflus. Entriste-moi, mon amort !

C’est l’histoire d’une…


Au plus haut de mon ciel poétique,
Les yeux grands ouverts sur l’invisible,
Je salue l’audace de mon imaginaire et…
Avec toute l’énergie du désespoir
Je me jette dans le vertige du néant.
Plongée bénie en eau profonde
Au puissant parfum d’absence.
Je me laisse sombrer jusqu’au…
Sans fond de ma solitude emmurée
d’échappement au réel de la vie.
Pour s’être refusée à être ou…
Ne pas être. Refus d’obéissance.
Peine capitale. Pour non humanité.
Avouée et assumée. Salope… rit !
Dans la lumière froide et noire
De mon faire le grand plongeon,
J’éclaire mon anéantissement.
Je n’ai ni regret ni remord
D’avoir été grossièrement humaine.
D’avoir été désespérée en soi.
Je n’espère donc pas de miracle
Dans ma chute libre et désinvolte.
Je n’ai jamais su voler de bas en haut.
A dieu les louables âmes envolées.
Au revoir corps et âme à la merci
De la loi de la gravité… de l’instant.
Jusqu’ici tout va bien…
L’important, ce n’est pas l’atterrissage !
C’est le « chut ! », le « pas de bruit ! » …
Jusqu’ici tout va bien…
Dans les bras chaleureux de ma solitude 

Je sais…que je vais mourir.


Je sais ce que d’autres ne savent pas ou ne savent pas encore. Je sais qu’on peut pleurer à chaudes et inconsolables larmes sèches son survivre sans remède. Je sais que la cigarette, l’alcool et le médicament psychiatrique ont brûlé à cœur mes belles années de vie et ont eu leurs bonnes raisons de me voler mon jeune enthousiasme vidé comme un lapin de son essentiel. Je sais qu’il y des larmes si désespérées, aux plaies infectées si cuisantes, qu’elles nécessitent d’être soignées à la violence du gémissement émis. Je sais que je me consumerai, trempée des pieds à la tête de souffrances existentielles inextricables, comme un mauvais bois sans flamme et sans chaleur. Enfer et malédiction ad vitam æternam ! Je sais tout ça. Et c’est ce tout ça que je sais qui me fait mourir aujourd’hui, une larme d’adieu sans rancune figée à l’œil, au seuil d’un demain trop ordinaire pour tarir mes pleurs et mes tourments chevillés à mon être … pas comme je voulais.

Remède actif.

J’estompe mes larmes la cigarette aux lèvres. Et tant pis si je me carbonise lentement.

Méditation profonde.


Quelque part, engluée dans mon réel, je goinfre de grosses désespérances mes arrières-pensées pour n’avoir plus à espérer de mes propres pensées bientôt dépassées.
#euhçaveutriendiretontrucmaisçaclaque#euhçaveutriendiretontrucmaisçaclaque

L’Amour est mort, vive L’amort.


Des regards. Rapides, insistants, appâteurs. Des sourires. Embarrassés, engageants, pour un rien. Des mots. Craintifs et mal orthographiés, claironnants, séduisants. Des
caresses. Douces, voluptueuses, préliminaires. Des envies. Folles, détraquées, débridées. Et l’Amour est injecté. Ah !…, mais trop tard. L’Amour galope sur son grand A. Galopade éperdue et désespérée. Dans mes veines gonflées d’enthousiasmes amoureux. Dans mon corps plein de tendresse qui s’offre de la bouche à l’anus. Dans mes entrailles qui se nouent, comme pour me prévenir que ce n’est déjà plus de l’Amour. Dans mon âme prévoyante qui recoud en urgence mes lambeaux de peine. Dans ma tête où s’emprisonnent mes sens trompés et mes rêves violés. Dans mon cœur où IL finit sa course à bout de souffle. Coeur haletant qui palpite fort. Boum ! Boum ! Fin de l’acte ! C’était forcé ! L’Amour ? Un éclair fulgurant et aveuglant. Un impact violent et cruel. Un sursaut d’orgueil et de jouir. Un doux vertige des abîmes. Un mot tombé sous les sens. Un égarement à jamais. UNE SIMPLE BAISE. L’Amour, ça dévaste et ça désole. Reste l’amort pour expier mon péché, mon penchant irrésistible à croire qu’un shoot miraculeux peut accomplir des miracles.

A demain (si l’aurore m’endort).


Encore une foutue nuit d’insomnie. Etoilée d’envies impulsives. Envie de moi sans l’excitation chimique du sentiment de plaisir. Envies hystériques de femme enceinte sans les signes accoutumés de la grossesse nerveuse. Envie de pleurer sans les larmes assorties à la couleur de mon désarroi. Envie de rien, mais que rien n’y fait. Envies dévorantes qui se repaissent de mes maux qui ne sortent pas. Insupportable mutisme ! Alors je m’envie de tout pour n’avoir plus rien à envier. Vain simulacre ! L’envie insomniaque persiste et signe son forfait. Alors j’égaie mes maux du jour obscur de quelques anacoluthe, déictique, hypotypose, syllepse. Figures de style. Figures imposées trop compliquées à réaliser. Et je me casse la figure sur ma solitude hivernale. Glacée à coeur. Vite un verre d’Aberlour 18 ans d’âge pour me réchauffer le sang. Et aussi pour mieux tromper le mauvais temps à perte de vue. Envie de boire à longs traits rouges des goulées de sommeil sans pour autant avoir du goût pour la bouteille. Encore une envie à la con. Ivre mort de fatigue, je titube et sombre dans ma nuit qui n’en finit pas. Les yeux grands ouverts et les mains tendues devant mon visage. Pour ne plus prendre d’autres envies merdiques en pleine gueule bouffie de gnons. Rien à main droite, rien à main gauche. Jeux de mains, jeux d’instinct de conservation. A deux mains… si je suis encore en…vie.

La dernière tentation de Janine.

(Quand Lemaléduqué regarde trop de séries et boit trop de whisky…)
Si tu as perdu la foi et qu’il te reste une croix, tu peux encore jouir avec passion.
#jouisdepartoutmaispasdetout#jouisdepartoutmaispasdetout #mieuxvautjouirseulequejouirmâleaccompagnée#mieuxvautjouirseulequejouirmâleaccompagnée

Séance d’autopsy.


Vautrée dans mon agitation vaine,
En proie au délice du désespoir,
Je papillonne d’une idée noire à l’autre.
Pour précipiter ma métamorphose.
Re-nêtre pour ne plus jamais être
L’être fait de lambeaux de chair
Et de sang trempé de mélancolie
Qui suppure de larmes inconsolées

Et d’espoirs en pleurs d’hélas !

Question fondamentale.


Quand la vie s’affaiblira à l’usage,
Je l’alcooliserai copieusement
Pour la stimuler, l’exalter et…
La bouleverser sens dessus-dessous.
Et je m’enivrerai de son agitation convulsive ;
Pour offrir à mon existence
Une occasion de s’enfuir dans tes bras.
Pour que tu réchauffes et ranimes
Mon cadavre frissonnant et abîmé.
Mais seras-tu seulement là
Pour embellir ma morte existence ?

Bonheur d’expression.


Je ne veux plus de ce bonheur
Ecrit et conté ici-bas et ailleurs.
Je ne veux plus de ce bonheur
Agonisant dans son misérable.
Je veux un bonheur autrement
Qui s’écrie pour faire la vie
Avec son air de n’y pas toucher
Sur les feuilles mortes d’automne
Et l’entre-cuisses en état de manque.
Je veux ce bonheur insolent
Pas encore inventé qui…
Redonne au sang son vif
Pour cicatriser les « Moi je »,
Qui dans leur instant propice,
De solitude absolue et prophétique,
Exultent et hurlent à la mort
La formule du bonheur vivant.
Je veux ce bonheur prétentieux
De l’âme plantée en plein cœur
Qui danse avec grande élégance
Avec la vie délicate et incertaine.
Je veux ce bonheur imprécis
Qui n’est ni un mot, ni un cri,
Et qui enivre le « Moi je »
D’un enthousiasme sublime.
Moi je voeux ce sacré bonheur
A bâtir pour (se) reconstruire… 


Moi Je…


Esquissée à me questionner
Sur mes maux mal écrits,
Je ravale ma tambouille
Aigre, piquante et cruelle.
Et je me tais et consens,
Dans la solitude et le vide,
A rester belle et désirable
Bien qu’en petits morceaux
Eparpillés dans la réalité.
Maux qui ne demandent qu’à…
Etre recollés tant bien que mal
Pour un changement de décor
Capable d’offrir à mon âme
Amochée, agitée et névrosée
D’autres mots plus doux.
Et je reste là et lasse
Erotique et pathétique.
A quoi ca sert la douleur
Si elle reste muette ?
Et je me bouscule ferme
Pour donner de la voix
Aux mots qui m’habitent
Et qui me regardent.
Moi, je veux… je veux…
Parce que… Parce que…


Sentence…fatale..


Réclamer à cor et à cris l’Amour (avec son foutu grand A), c’est le conduire à l’abattoir. A l’Amort !

(-Lemaléduqué, tu fais chier avec ton « amort » !
-Pas de ma faute si je suis un tragique romantique…)

Tout simplement.


Parfois elles aspirent effrontément le pire pour enivrer excessivement leur suffire.

S’il vous plaît…

Jeune femme assise sur des chiottes. Variante 1.

Fichez-moi donc la paix, avec vos hémorroïdes ! Je défèque avec générosité mes désespoirs du jour !

Let me smoke.

Fumer est une manifestation expressive de l’être intime. Une thérapeutique poétique !

Rituel fatal.


Tapie dans une intériorité capitonnée, j’hurle comme une possédée. Et je sirote un philtre d’Amort. Simple désir de ressusciter un amour mort. Une chaleur passionnelle envahit mon tout le corps. Je sens son doigt d’honneur en moi. Tripatouillage morbide. Je savoure l’enivrement de la ressuscitation. Jusqu’à ce qu’un frisson macabre m’accable et me fasse grelotter des pieds à la tête. L’âme glacée, j’enterre mon ambition démesurée de prêtresse vaudou. Silence d’Amort…

Folie générale.


Parfois l’être s’égare de quelques pas du raisonnable, du convenable. Pour goûter à l’ivresse d’être. Dragée rose pour égayer le morose. Folie ordinaire. Parfois l’être s’écarte du chemin battu et rebattu. Pour se perdre et finir d’être. Bonbon rose pour divertir la psychose. Folie psychiatrique. Folies, pas le choix ! Pour être apte à survivre en bonne société, il faut avaler la pilule !


Drôle de guerre.

Série TRISTESSE ORDINAIRE 2.
TATAATA à répétition… Larme lourde crépite de désirs soudains. Je voeux, bordel ! Je vœux au présent. Parce qu’au conditionnel le vous de politesse m’emmerde. Nouvelles salves rageuses et désireuses. Puis la larme se tait. Silence pesant. Encore une fausse alerte. Être l’ennemi de soi-même est une lutte très coûteuse. Défaite… et affaiblie, je ramasse péniblement mes douilles de larme. Et je finis de pleurer en silence.

Manque de chance.

Série TRISTESSE ORDINAIRE 1
Un brusque éclat de passion a piqué au vif mes yeux exaltés. Aïe ! Putain de coup d’éclat ! Il a lézardé mon bonheur insolent et a fait suinter sur mes joues enjouées des larmes angoissées !

Voyage aller.


J’aspire. Posément. J’expire. Exagérément. Jusqu’à m’expulser… Et voilà que je m’éparpille dans l’air, légère d’espoirs. Être sans espérance(s) ! Où suis-je ? Nulle part ! Je ne suis plus chez moi. Je ne suis plus moi. Loin des splendeurs hypnotiques du réel, je m’épanouis, comme un coquelicot, sur les âpres sentiers de l’inexistence de l’existence. Loin des ruines ensanglantées de la vie, dans un ailleurs mieux que là où j’étais toujours.

Voeu simple d’une intoxiquée…


Plantée toute droite comme un i sur des jambes ivres et abruties de whisky Aberlour et de fumée de cigarette chaude, je m’obsède à consumer une enfance criblée de coups tranchants de bistouri existentiel. Hier, j’ai déposé une marguerite fanée dans un fond de « Brewdog Elvis Juice ». Pour qu’elle retrouve sa beauté sauvage et tout l’éclat de sa jeunesse en fleur. Nouvelle jeunesse censée éclabousser de sa lumière rallumée mes pensées transpercées de sombres terreurs infantiles. Comme j’aimerais pouvoir m’amuser normalement avec ma poupée de chiffon…

Histoire intime sans fin…


Mes yeux s’entr’ouvrent brusquement. J’aimerais sur une fin de soirée. Mais non ! Il est 5 heures du mat’ ! Trop tôt ! Mes yeux grands ouverts s’affairent à bien organiser les premiers feux du nouveau jour. Premières cigarettes. Premières pensées immuables et sévères d’une prisonnière existentielle déchirée par une solitude mélancolique. Qui s’entête, à grands coups de doigts osseux, à sculpter sans talent la fumée morte recrachée par des poumons zélés. Peine perdue. Le bonheur esquissé s’évanouit une fois de plus en fumée. Reste toujours le plein jour. Plus cruel que la nuit. Puisqu’il finit de brûler les yeux du jour encore bouffis par des larmes trop espérées. Au royaume des aveugles, l’espérance coûte l’enfer… à vie !

Rébellion.


Par défiance, je joue connement avec les convenances.

Répit salutaire.


Rien, ce précaire espace poétique où la fragilité de la vie échappe au coup de grâce.

Quelques mots à la con……


Le regard piégé dans la toile de l’incertain, je fume. Pour oublier. Que le restant de ma bière s’est renversé. Que mon cendrier est rassasié. Que mon cactus meurt de soif. Que mon vibromasseur n’a toujours pas de piles. Que je suis toujours pas qui je sais. Que le désespoir m’agrippe à la chair comme une tique. Il ne manquerait plus que j’attrape la maladie de Lyme…
Y’a des jours comme toujours,
Où je fume mes larmes à rebours.
Pour pouvoir les pleurer demain.
Et peut-être aussi après-demain.

La vie est une poésie fugitive.


Vivre. Plus exactement VivreS. Puisque le vivre s’use. Se détériore avec le temps et les circonstances. Et voilà un autre vivre hors d’usage. Qu’il faut renouveler. Se rhabiller de désirs nouveaux et excitateurs. Pour poursuivre son chemin. Sa course folle vers l’horizon. Jusqu’à s’exténuer. Jusqu’à épuiser ses VivreS. Jusqu’à s’affamer à mort. Et mourir dans un dernier vivre inassouvi et trempé de larmes épuisées.

Ah ! L’amour !…


Ah ! L’Amour avec un grand a ! On le rêve ; on le découvre ; on l’essaie ; on le savoure ; on le consomme, on l’ennuie, on l’épuise, on l’étouffe ; on le réinvente ; on le romance ; on l’exagère ; on l’habite ; on l’existe ; on l’abuse ; on le trahit ; on le déserte ; on le tarit ; on le ressuscite ; etc. L’Amour, avec un grand a, finit toujours par mourir dans une question. Une question humaine. Trop humaine.

Remarque en note.

Série « j’Ecrire Autrement » (délire sous gouache) 10
La survivance, c’est une accoutumance à l’insouciance. Une contre-souffrance à la dissonance des convenances (sociales).


Mots justes pour maux injustes.

Série « j’Ecrire Autrement » (délire sous gouache) 9.
J’ai des maux plein la bouche. Des mots à aboyer, à braire, à rugir. Des maux à dire brutalement. Des mots sales, souillés, sordides. Des maux d’être insupportables. Des mots à sens interdit. Des maux intouchables. Des mots tabous. Des maux que je ravale de travers. Des mots qui encombrent mon vivre. Des maux, des mots épouvantables !

I have a dream.

Série « j’Ecrire Autrement » (délire sous gouache) 6
A tout stériliser, l’imagination humaine est devenue récréative, inféconde, stérile. L’imagination est créative ou n’est pas. Que les imaginations se contaminent donc à l’absurde, au vouloir envers et contre tous.

Pensée persuadée incertaine.


A se regarder d’un œil, on se mésestime. A se regarder dans ses yeux, on se surestime. Se regarder, c’est s’aveugler, ne plus voir qui suis-je.

Un a posteriori.


Je ne sais pas si le Rouge et le Noir se sont épousés, mais je sais que leur passion hystérique se consume toujours dans et avec les drames individuels (et collectifs) de l’existence humaine.

Adieu dubitatif.


Aujourd’hui je me hais et je m’aime.
La faute, il faut le dire quand même,
Aux maux qui traînent dans mon ciel
Et obscurcissent mon âme bohème.

Société, voici mon théorème :
Toute éducation est baptême !
Un foutu et sacré stratagème
Pour courber l’Humain au système.

Ne me reste plus que mes poèmes
Pour recouvrir de chrysanthèmes
Mes mots agités frappés d’anathème
Pour s’être écrits avec des graines
Sur des terres arides et blêmes.

Mes larmes s’altèrent en requiem.
Adieu mon enfance gonflée d’œdème !
Salut bel âge pillé au ixième !
Je crie en soupirant mon moi-même.

Observation subjective.


Paradoxalement le dégoût de vivre retrouve goût à vivre dans l’adversité. Qu’elle augmente donc en intensité !

Vagues souvenirs d’une histoire d’Amort (qui finit donc mâle).


Je désirais juste des fragments d’Amour . Que je voulais éparpiller dans mon mal à être. Pour lui redonner un coup d’éclat. Et je me suis inscrite sur « Attractive World ». Et j’ai été harponnée par mon désir. ll avait quelque chose de bien élevé, de conventionnel, d’orthodoxe. Il sentait la sainte hostie. Il paraissait… Et j’avais besoin d’une aventure romanesque. Un soir dans un hôtel de banlieue chic. S’il vous plaît, caresse-moi les cheveux. Et il les a arrachés dans un furieux emportement. S’il vous plaît, embrasse-moi tendrement. Et il a mordu crûment des morceaux de mon corps jusqu’aux racines de leur excitation. S’il vous plaît, dis-moi des mots tendres. Et il a hurlé passionnément à ma gueule des paroles obscènes. S’il vous plaît… Trop tard ! Et j’ai fini dans une histoire salope. Et il m’a retournée dans tous les sens. Sans interdit. Baisée toute la nuit. Jusqu’à jouir de supplice pour assouvir sa tendresse sadique. Et j’ai pu redescendre de ma croix. Malsaine, mais sauve ! Et je me suis allumée une clope. Juste pour ressentir un peu de douceur dans mon oxygène souillé. Juste pour bercer mon corps, mon âme, mon cœur, ma bouche, mon con, mon trou de cul. Pour qu’ils s’engourdissent. Pour que je puisse me recoudre au fil de fer barbelé dans le silence de ma solitude désolée. Toujours la même histoire. Les histoires d’amour, c’est juste du cinéma. Du grand cinéma !

Imprudence existentielle.


Perdue dans les méandres du bonheur insolent, je me risque au dangereux rencontré. Et je me mets mal avec la vie

Complainte mélodieuse.

Série « Et j’ai crié le dedans en dehors » n°2
Je suis une souffrance d’un lendemain de cuite. Une souffrance à la gueule de bois mort comme bien d’autres. Souffrance commune ! Si commune qu’elle en devient communarde ! Et j’hurle ma colère, ma douleur, mon désespoir à qui ne veut pas entendre ! Pour qu’ils s’échappent de la vie ordinaire ! Tout ce que je désire, c’est une souffrance libre ! Libre de souffrir à sa guise. Sans être jugée. Condamnée. Mise à l’ écart. Etouffée dans ses propres cris. Par des clopes venimeuses. Par des whisky trop dures. Par des cachetons féroces. Marre de tout ce merdier humain ! Je veux un pouvoir sur mon souffrir. Pour griser son chagrin. Pour égayer sa solitude. Pour le voir s’éclater au quatre coins de mon être. Je veux aussi mes petits moments de bonheur fragile. Et tant pis s’il se brise dans mes veines et me vide de mon sang. Bon dieu, qu’as donc tu fais de bon !?!

Pensée intuitive du jour.


Pour dévisager la vie avec spontanéité et nouveauté, il faut cicatriser son regard.

Note amoureuse.


J’ai vécu. J’ai constaté. L’amour est toujours confusion. Fait de d’accords et de désaccords. De passion et d’indifférence. De conscience et d’inconscience. De certitude et de risque. De bon sens et de folie. Sois donc ma terre fertile et je serai ta Fleur du Mal

The dirty sad girl, the purple flower and the pink dog.


Au plus profond d’elle, quelque part dans son intimité, elle se consume. De nouvelles flammes brûlent de nouveaux morceaux de son enthousiasme. Et plus rien pour les stopper, les étouffer, les éteindre ! Et le feu se propage dans tout son être jusqu’à en épuiser toute sa vitalité. Et avec sa voix brûlée, elle hurle son ennui. Ennui féroce. Ennui incurable. Ennui immortel. Et elle veut mourir, mais n’arrive qu’à survivre. Obligée toujours de faire avec l’irrationalité de la vie ! Esseulée dans son tragique, elle s’évertue de se remettre à neuf en fixant une fleur violette s’élancer joyeusement et naïvement à la conquête du ciel bleu. Et un chien rose s’exalter gaiement et niaisement devant la vie pourtant si ordinaire. Et au zénith de son désespoir, elle aspire violemment sa fumée de cigarette au cas où elle réussirait enfin à s’étouffer avec .

Crise de spleen.


Toute recroquevillée sur mes maux que je couve pour qu’ils ne pourrissent pas en moi, je fume. Pour tuer le temps menaçant. L’orage de larmes passera comme toujours. Et je me relèverai et je recommencerai à vivre, à vouloir dire toujours le trop plein de mots qui déborde sur le carrelage de mes entrailles. Un éclair bruyant vient exciter les souffrances du présent. Et je tire convulsivement sur ma clope et me délecte de la fumée qui cherche à étouffer les dettes criardes d’une enfance… pourtant chèrement payée.

Moment d’étrangeté.


Les mômes s’ébrouent en eau trouble. Et jouent à quitte ou double. Mais la mère n’a pas la tête à ça. Et elle ne sait plus quoi faire de ses bras. Et elle chiale et… D’un coup tout s’embrase. Et dans la nuit étoilée, tout se décomplique et s’écourte. Les poupons finissent leur cigares mouillés avant d’aller faire dodo. Et la mère refait son chignon avant d’aller se fumer un joint électronique.

Objectrice de bonne conscience*.


J’ai mes mauvaises habitudes pour dérégler mes bonnes habitudes de société.
*You know that I’m no good.

Au cas où…

Partout. Ici et là, sur, autour, dans, ailleurs. Tout partout, la souffrance brise l’insouciance du vivre. Les traits creusés par cette Maudite, nichée dans les coins et recoins de mon être, je sème à la volée mes cris. Si des fois des ailes leur poussaient. Pour qu’ils s’envolent en fumée.

Brève confidence.

Baiser l’amour, c’est l’écorcher et le déchirer. Baiser l’amour fait fort mâle. Puis c’est obscène !

Pensée nocturne.

La fumée de cigarette est un plein jour qui embrase les lambeaux de mes ténèbres délavées.

Avoeu suggestif.

Ma façon de soigner ma maladie d’exister ? N’exister qu’en état d’existence avancé !

Emportée dans la tourmente…

Un vent âpre balaie mon intime comme une feuille déjà morte. Traînée de force jusqu’aux tréfonds de mon intimité. Là où les idées noires complotent joyeusement leurs mauvais coups de pute. J’écoute l’inquiétant décidé. Infâme erreur ! Me voilà mise au courant de mon pire destin. Et je clame mon état d’innocence. Et je crie mon enfance en cours d’exécution. Si seulement je n’avais pas égaré mon doudou ! Lui savait parler à mes souffrances. Lui pouvait adoucir mes tourments. Engloutie dans mes profondes ténèbres arides et silencieuses, j’effroie jusque dans les os. Et j’essuie mes larmes de sang transies d’assassinée avant l’heure…

Considération existentielle.

Être au-delà, c’est bien plus qu’être là ! Youp ! Là ! Désir silencieux d’être. Être en deçà, c’est déjà plus ça. Couci-couça ! Regret criard d’être. (A)moralité : mieux vouloir être plus que quelconque que n’être plus quiconque.

A force de coups…

Coup du hasard. Coup de cœur. Coup de chance. Coup de foudre. Coup heureux. Coup de fouet. Coup de théâtre. Coups de gueule. Coups de langue. Coup de frein. Coup de trafalgar. Coup de tabac. Coups de poing. Coups de genou. Coups de pied. Coups sur coups. Coups durs. Coups au cœur. Coup de grâce. Du coup… il y a des coups qui condamnent à la solitude !

Et tu m’as barbouillée (histoire courte d’une thérapie brève).

Moi, engluée dans la toile de mes désirs toujours inachevés : You know that I’m no good. Toi, entre deux gorgées de guinness : I know. Et tu m’as esquissée et barbouillée ; imaginée autrement. Et dans mon jardin secret, une femme a fleuri et sourit malicieusement désormais au soleil. Juste entre nous, thanks…

Au-delà…


Envahie de solitude pesante, je n’ai plus qu’un désir : m’envoler d’ici-bas pour l’au-delà. Au-delà des anges déchus, dégoulinant de péchés, là où les ténèbres célestes se consolent en jouant à exaucer des vœux.

Triste consternation.

A nous entêter à vouloir trop bien vivre, nous oublions simplement de vivre.

Je de patience…

J’existe autrement que je ne vis. Je vis autrement que je n’agis. J’agis autrement que je ne projette. Je projette autrement que je n’ébauche. Et ainsi de suite.

Et j’être du commun des martyrs.

Toujours en quête de trouver sens à ma vie et sublimité à mon existence, je me risque. Et je tranche dans la chair vive. Et je trouve dans le sang de la VIE de l’incertitude, de la possibilité, de la perspective … lesquelles comprennent comme corollaires inévitables risques et périls existentiels. Qu’importe je suis prête à endurer l’aventure de la VIE ! Acte hérétique ! Damnation ! Je suis arrêtée net dans mon élan vital. Empêchée d’ici et maintenant, d’existence à m’écrire, de devenir. A dieu ma réalité d’après mes désirs. Adieu fantaisie, imagination et création. Terrassée par l’évidence, je vacille sur mes pieds prometteurs. Et je tombe, glisse et sombre dans l’ingrate noirceur d’une vie divinisée, hébétée de croyances communes… protectrices et pourvoyeuses de sens (sic !). Et voilà mon corps infidèle et blasphémateur crucifié ! Et voilà qu’ « il » mortifie mes passions humaines m’empêchant à perpétuité de vivre en sensualité. Ascétisme blessant, saignant, sanglant, morbide… qui rend croyant. dieu(x) ? Ô dieu..X !!!

Exister paradoxal.

Nue comme Eve après sa faute

Je vacille, tremble et tressaute

A la moindre intention impie.

A dieu tout fragment d’utopie.

Coincée comme un rat d’église,

L’âme croyante, je dramatise.

Je marque d’une croix noire

Toute idée claire d’échappatoire !

Incarcérée dans mon habituel

J’offense les lois de l’essentiel.

Duel à la vie à la mort.

A coups de poings dans le décor !

Vouée à mon serment d’allégeance

Je boxe âpre mon irrévérence …

Subsistant donc tant bien que mal

A mes manqués de vivre fatals !

Retour à Brooklyn*

Acculée contre le mur de la vie, elle désespère. Nouvelle période de doute septique, d’incertitude du lendemain, de tâtonnement d’aveugle, de vacillations tourmentées, d’obscurité totale. Affolement. Panique. Épouvante. Intolérable. Insupportable. Invivable. Alors elle se délecte à contempler son douillet sachet d’héroïne. Elle l’aime cette « saleté de poudre » qui exalte et euphorise ; qui adoucit et corrige ; qui console et cicatrise. Le yeux humides de plaisir autistique, elle mélange habilement son élixir, allume précieusement son briquet en plastique coloré et fait chauffer précautionneusement son appétissant mélange. Avant de se fourrer ce baume dans une veine à fleur de peau. Et l’âme en peine s’ensoleille brusquement d’un orgastique sourire. Moment jouissant. Instant d’extase intense et ineffable. Black-out total. Elle profite profondément. Mise en grand oubli de soi-même. Du j’existe. Du vivre… Pour quelques longues heures pieuses et prétentieuses. Avant que l’implacable réalité rentre en scène. Avant que tout se précise et se durcisse. Le retour à Brooklyn est toujours cruel…

*clin d’oeil à Hubert Shelby Jr.

La faute à…

J’ai la tête qui pirouette, la faute à ma cigarette (que j’ai trempée dans ma Guinness… Ah ! Non ! C’était du champagne) ! Que je crois. J’ai le cerveau qui titube, la faute à mon cocktail trop corsé d’ « Apéricubes » ! Que je crois encore. J’ai le corps qui se désarticule, la faute à mon whisky que j’ai pris avec ma pilule ! Que je crois toujours. A l’en croire. Mais faut pas tout croire ! Sans alcool, pas de bon cholestérol ! Si t’es patraque Miss, c’est la faute de ces foutues particules de plastique démoniaques ! Pas merci qui ? EVIAN et vlan !

Autoportraits criants d’un pouêt !).

Série « J’suis aussi un pouêt qui a ses maux à dire »  1.

Déferlement de vagues à l’âme qui viennent s’entrechoquer dans l’atmosphère étouffante de mon décor intérieur. Eprouvant ! Tourmentant ! Insupportable ! Nouveaux cris. Pour expulser des je-ne-sais-toujours-pas-quoi . Cris indéfinis, qui flanqués dehors, se brisent en éclats colorés comme des verres d’alcool abusés qui explosent dans les mains suppliantes des buveurs d’amertume. Et je ne crie plus. Et je reprends des couleurs. Etat d’accalmie. Jusqu’à la prochaine l’âme de fond qui viendra racler les bas-fonds encore engorgés de saloperies, de choses de la vie jetées pour bien m’éduquer. Soi-disant ! « Sois distant des soi-disant, toujours ! », je m’écris dans la gorge faute d’avoir encore un cri sous la main pour crier les dégoûtants d’éducation de ma volonté. Qu’ils ont pénétré de force ! Et je bois un verre bien rempli de « black velvet » pour racler ma gorge encore barbouillée d’encre de chine…

Portrait crashé.

Parfois l’endurance de la solitude donne au visage une expression étrangère à soi. Et nous avons trinqué à l’excès à l’implacable dépersonnalisation existentielle.

S’il vous plaît, dessine-moi un futur…

Punks not dead ! Au grand bonheur des lobbies du tabac et de l’alcool…

Les enragées.

Puisqu’il faut de la rage de vaincre pour vivre, nous exultons notre rage de vivre pour se convaincre de vaincre.

Portrait crashé.

Parfois l’endurance de la solitude donne au visage une expression étrangère à soi. Et nous avons trinqué à l’excès à l’implacable dépersonnalisation existentielle.

L’amour (avec un petit a) n’est pas un (paquet-)cadeau (coloré et décoré).

(Comme il restait un petit bout de revêtement de rénovation (de l’existence) dans un petit coin de mon atelier, j’ai barbouillé encore avant de griffonner peut-être mon plus enflammé maux d’Amour (avec un grand A )…) 

Série « Fighteuse un jour, fighteuse toujours ! » 7 

A peine expulsée de l’utérus de ma génitrice qu’arrive une dame hystérique qui s’empresse de m’offrir un très joli paquet-cadeau coloré et décoré. « Tu verras, me crie-t-elle dans les tympans, c’est chouette l’amour (avec un petit a) ». Et j’ai grandi. Et mes déboires et chagrins aussi. Mais comme l’amour… (avec un petit a) est chouette, j’ai supporté le très pesant paquet-cadeau joliment coloré et décoré. Jusqu’à n’en plus pouvoir. Et Patatras. Le voilà par terre. Complètement éventré. Les yeux perdus dans le vide mais les pieds alors bien sur terre, je constate que le très joli paquet-cadeau coloré et décoré est vide. Vide de sens ! Bordel, ça tombe sous le sens !! L’amour (avec un petit a) n’est pas un paquet-cadeau coloré et décoré !!! Et je me suis contenté d’amours… décolorés et quelconques. Jusqu’à envier l’Amort de l’artiste underground Lemaléduqué*. Je suis partie à sa recherche. Avec la ferme intention de l’embrasser, de le serrer fort dans mes bras gantés. Bras toujours prêts à se battre pour le grand A.

* Aurait-elle lu mon apostille laissée sur une conversation internet ? Si oui, alors ma semence se répand ^^. Je constate dans le temps. L’amour s’éteint à la moindre discorde. Pour vite se rallumer autre part. L’amour erre à l’aventure éphémère. Je certifie. L’Amort est un préalable à l’Amour. Parce que l’Amort remplit toujours sa grande promesse. A savoir que l’Amort bien fait rend l’Amour éternel.

Coup de poing (r)éveilleur.

Coup de poing foudroyant dans ma gueule de dévote béate. Je m’affale dans les cordes ! Je perds conscience et illusions. Désillusionnée par ma suffisance, je reprends conscience de ma réalité existentielle. Et je réalise que toute illusion marche sur la tête. KO irréparable de mon Idéal du Moi. Remise sur pied, je cesse de faire illusion ! Je suis plus lucide. J’ai moins peur. Je me supporte plus. Je suis ma réalité. Je suis ma vie. Comme si réellement, j’étais prête à vivre.

Supplique d’une smokeuse sanglotante.

Série «  LET ME SMOKE » 1

La cigarette assèche mes sanglots trempés d’amour damné. Alors laissez-moi fumer à mes risques et périls désirés !

Evasion lyrique.

Série « SMOKING DISTORTION» 4

Pour s’évader de soi, il faut colorer ses désillusions, les éblouir d’évidences exaltées.

Transgression revendiquée.

Le péché original, c’est d’assumer l’insolence de son originalité.

Souvenir d’une désespérance vivace.

I remember. Morcelée par une mélancolie diffuse, je me suis recroquevillée dans ma chair en pâté ET J’AI PLEURE LINEAIRE mon ordinaire solitaire, circulaire, lacunaire, crépusculaire, funéraire, héréditaire. Et je me (dé)figure l’inouï de l’extra-ordinaire.

Comme (préventif et romantique)…. !

Les histoires d’amort sont plus ordinaires que les Histoires d’Amour, je te fais l’amort exagérément. Pour que jamais plus tu ne souffres par Amour !

Effraction au réel.

Hausse de la taxe carbone. Fin des vieilles bagnoles. Un trop plein de banderoles ! Tout va de traviole. Je picole. Je me came. Je m’isole. Je me camisole… dans mon gilet jaune. Et je fais des cabrioles avec mon idole Colargol. On mange des profiteroles. On rigole. Je m’amuse comme une folle. C’est comme ça que je me console et je me rafistole. Loin du guignol ambiant !

Crise de mélancolie.

A force de pomper  sur mes  espérances, j’ai les larmes qui ont l’amertume exagérée de la nicotine.

Leçon d’anatomie poétique.

Pour comprendre un corps, il faut le dévisager avec étrangeté.

Gueule de mort.

J’ai la gueule de mon époque. Sombre, sinistre, sépulcrale !

Orage de dépit.

Série « Femmine d’Amour » 3

Je suis agitée alors j’écris : baver sa tristesse vaut mieux que braver son actuel.

Ame transie.

Annotation préalable : j’ai l’artistique brutal… parce que la vie est âpre !

Série « Femmine d’Amour » 1

A force de croire, on oublie l’amer déboire du croire en force.

Annotation de loin.

Une femme inhabitée est fatalement en mauvaise compagnie.

Trouble carentiel.

Série « Good girls gone bad. Drink, smoke and fuck. »

Si je n’ai pas une cigarette dans la main ou dans la bouche, il me manque quelque chose. Comme si je courrais vainement après le vent.

Série partisane « Yinyang etc. » 1

Chez les semblables, le dissemblable est ressenti comme odieux et intolérable. Ce ressenti, semblablement habillé du même moralisant, transpire l’idiotie, l’insensibilité et la férocité. Ce ressenti étriqué, c’est du ressentiment ! Et le ressentiment fait perdre ses sentiments avisés d’humanité. Sache, mauvaise langue, que le « trans » n’est pas une aberration ! Mais un individu humain en invention de sa propre humanité !

Sois toi et tais-toi sur l’autre !

Sexe dominant, deuxième sexe, troisième sexe… ! Ce classement m’est insupportable ! J’ai donc décidé d’attaquer l’ordre sexuel constitué, institué dans une exposition mettant en scène des « transsexuel(le)s ».

Péché de vie.

Encore une nuit avec la mort aux trousses. Elle veut m’intimider, me troubler, m’inquiéter, me tourmenter. Mieux s’imposer dans mon existant, dans mon existence. Et elle se démène pour que je la vois de très près. Même pas peur ! A lui faire peur ! Je sais qu’un jour ou l’autre, son baiser viendra geler mon corps enflammé, mon corps ivre d’exister. Un jour, oui ! AUJOURD’HUI, JE SUIS TOUJOURS LA AVEC LE VOULOIR VIVRE DANS LA PEAU. En attendant d’avoir la mort sur les lèvres, j’ai la vie entre les dents. Je me retourne et montre les dents. Pour qu’elle constate que j’ai toujours de bonnes dents pour croquer passionnément la vie. Et je bois goulûment une kriek lambic. Un pied de nez à la mort subite ! Elle hurle à la mort ! Et je chante la vie encore plus fort et plus juste. En escomptant bien encore quelques rappels vivifiants de sa part. A ma vie maintenant plutôt qu’à ma mort future !

Regret mélancolique.

Série « Les Émouvantes » 2

 Du jour au lendemain, j’ai choisi de fuir mon enfance en grandissant précipitamment. Adulte vieillissant, j’ai réalisé qu’en m’ayant fui sottement, j’avais délaissé des morceaux de moi-même. Aujourd’hui, il ne me reste plus que mes yeux d’enfance pour me retrouver dans l’expiré. Certes, l’enfance à ses excès de cruauté, mais surtout ses surcroîts d’enthousiasme. C’est un moment existentiel propice à l’édification d’une JE vivace, nécessaire au vivre prétendant. Enfants éprouvés, si vous devez vous évader de votre enfance kidnappée, emportez-vous dans votre entier… au risque de vivoter votre vie d’adult

La tristesse, c’est du freiner de vivre.

Série « Les Émouvantes » 1

Dans l’innocence de l’enfance baigne toujours les impuretés de l’éducation. Et couramment, elles polluent l’épanouir individuel. Je l’ai compris en dévisageant minutieusement l’humanité. Oui, tout visage d’adulte reflète le salissement de l’épanouir espiègle. L’épanouir ne se gagne pas dans le subir, mais dans le ré-agir ! Il faut épurer son cœur d’adulte languissant pour stimuler son réjouir étouffé !

Et je le remis à sa place…

Petit exercice de style (plutôt réussi ^^) dédié aux donneurs d’avis malavisés, aux discoureurs existentiels, aux « MOI, JE… ».

« Si j’étais à ta place, je… » STOP ! Ahahaha… ! Assurément ma place est enviable, mais je l’ai méritée. LIS BIEN ! Pas héritée, MERITEE ! Et donc tout labeur sincère mérite place au soleil ! Pas de ma faute si tu n’es pas à ta bonne place ! Pas de ma faute, si tu n’as pas trouvé place à ton cul ! Peut-être as-tu un trop gros cul ? Peut-être tires-tu trop au cul ? Peut-être pétes-tu plus haut que ton cul ? Peut-être es-tu trop faux-cul ? Peut-être n’es-tu qu’un trou du cul ? Peut-être …. ? Allez j’arrête avec mes histoires de cul et j’en reviens à mon affaire de place. Si tu étais à ma place, tu ne serais pas à ta place ! Trouve donc ta place et tu ne te préoccuperas plus jamais de ma place. Un vrai bien-être que d’être à sa place ! Mais si tu en doutes ! Si, si, je le vois bien. Gôute-donc le temps d’un court instant ma place. Et comble de la joie, ma place est toute chaude ! Il prend place, mais ne tient pas en place. Parce que ce n’est pas une place pour toi, le bien éduqué, l’efficace élevé, l’utile apprivoisé ! Et je le remis à sa place . Il resta comme un con sur place avant de faire place nette. A la recherche d’une place d’honneur ! Un vrai trou du cul… à faire du surplace !

« On », va te faire … violence ! (hymne à l’éMOIcipation) (hymne euphorique à l’éMOIcipation)

Vive les mots affranchisseurs ! Et à bas les maux civilisationnels !

J’ai été une FILLE BIEN. BIEN EDUQUEE. Complaisante, chaste, morale, respectable, PARFAITE ! Une SAINTE LAÏQUE … comme « ON » l’affectionne. Ah ! Ce SATANE « ON » ! CE « ON » qui dit et redit. Ce « ON » qui raconte, qui récite, qui ébruite, qui serine, qui tourmente la chair fraîche ! Et qui gangrène le corps social ! « ON » dit que je suis alcoolique ! « ON » dit encore que je suis une vraie salope ! Que je me tape la vie avec bonne conscience ! J’AFFIRME. OUI, autant salope que les désassorti(e)s qui ont osé affirmer leur JE ! OUI, JE RECONNAIS vos fautes ! Et mes excès, mes prouesses, MES CORRECTIONS ! OUI, JE(U) TRIPOTE AVEC INSISTANCE ET AMORALITE L’EXISTANT ET L’EXISTENCE ! POUR LES EXCITER ! Pour LEUR FAIRE L’AMOUR ! Comme une capricieuse, un aberrante, une excessive, une excentrique ! POUR LES DERIDER ET LES EPANOUIR ! Une vraie Marie-Salope ! JE VEUX LA VIE POUR MOI ET RIEN QUE POUR MOI ! JE la désire cette dévergondée, cette ré-jouisseuse ! Que vous, les maudits « ON », avez crucifié, soumis à la souffrance continuelle ! OUI, JE m’enivre abusivement de Guinness ! Ca me rajeunit ! Ca me réveille ! Ca transmue mes valeurs ! Oui, JE SUIS UNE « MARJO » QUI FLIRTE AVEC LE STUPEFIANT ! OUI, JE SUBSISTE OUTRAGEUSEMENT ! OUI, JE BAISE SANS HONTE LES PLAISIRS INTERDITS ! Parce que C’EST LA OU JE ME PROVOQUE ET OU JE M’EMANCIPE ! JE me donne la chance de DEVENIR L’AMANTE IDEALE DE LA VIE ! Et JE croque à pleines dents la maldite pomme. Parce que J’ai enfin fait le deuil de VOTRE dieu mortifère ! De VOTRE dieu qui met les fers au corps et à l’âme ! Enterré, foulé et refoulé VOTRE « bon dieu » ! JE M’EVADE DU CADRE ! JE M’ELOIGNE DE VOTRE ENTOURAGE ! LA VIE SANS ENTRAVES EST TOUTE A MOI ! Et de vous à moi, JE M’ENVIE ! EN VIE POUR LE MEILLEUR ! Quant au pire, « ON » dit que … »

Pour un jour efféminé.

J’suis GAI ! J’ai enfin trouvé MON chemin des mots. Et j’écris mon premier vrai récit ! Littérateurs, inquiétez-vous ! *

Je rappelle (encore et toujours ! ) que j’écris pour des gens qui savent lire et qui apprécient les mots écorchés, obsédés, habités, indisciplinés, déchaînés. Pour les pas intéressé(e)s, tant mieux ! Je ne peux vraiment rien pour vous ! 

Pas plus dernièrement qu’hier, j’ai entendu un (n)anar(d) s’extasier . « On voit de plus en plus de femmes homosexuelles dans la rue. Ca veut dire que l’homosexualité féminine fait son bonhomme (sic !) de chemin dans la société patriarcale », a-t-il triqué à son auditeur. Je neutralise de suite l’ineptie anarchique. Ce n’est pas parce que c’est plus visible que c’est plus estimable. Des con(ne)s, j’en rencontre à la pelle dans mon vivre journalier. Et je les considère pas pour autant. Mieux, je les ai en horreur ! Eh ! L’optimiste rebelle ! Si t’observes bien la vie de tous les jours, tu te rendras vite compte que mes adorées lesbiennes seront mieux supportées si elles restent en marge. La marge, trop peu écrivent dedans. Les bien éduqué(e)s préféreront toujours les belles lignes toutes bien tracées. D’ailleurs pour le jouir, c’est du pareil au même. Le jouir propre, c’est le privilège du mâle aux couilles toujours chargées, prêtes à tirer un coup ou deux (dans le meilleurs des cas). Le gros con de mâle est intimement persuadé qu’il faut une bonne grosse bougie vêtue d’une belle mèche pour allumer un feu d’artifice. Eh ! L’allumeur arriéré, il faut te mettre à la page ! On utilise une table de tir électronique de nos jours ! Le jouir, je le préfère grandement quand il est efféminé. Le jouir viril ne m’a jamais fait bander. JOUIR, C’EST PLUS QUE DU FOUTRE. C’EST DU VA TE FAIRE FOUTRE ! Va te faire foutre avec ton jouir dominant, ton pâtir pathétique ! Va donc prendre ton pied ailleurs MÂLEsain ! Quant à Môa, je file boire quelques guinness avec des copines lesbiennes.

(brève histoire de) La dernière rébellion de la vie sur terre.

– mon plus épique coup de bite au Patriarcat*-.

*Vulgaire, moi ! ? :D. L’obscénité, c’est l’Autorité ! 

Derniers soupirs terriens. Derniers accès de lyrisme sur la surface terrienne. La Femme-Nature s’apprête à jouir (enfin !) de son reste. N’en déplaise aux mâles assoiffés de toute-puissance et d’éternité, la Femme-Eve aura la considération de la dernière goutte d’eau. Mâles leur en prirent. A dieu la mâle-culture ! Et la VIE reprend ailleurs et autrement. De mon urne funéraire, je lève insolemment mon verre au futur historique !

Béatitude terrestre.

Série « Good girls gone bad. Drink, smoke and fuck. »

Je suis ailleurs quand le ciel et l’herbe fusionnent et l’alentour devient ciel poétique.

Intention justifiée.

Série « Good girls gone bad. Drink, smoke and fuck. »

Eros fumait, alors moi aussi j’érotise.

Pré-mdéditation d’une fumeuse en sevrage.

Série « Good girls gone bad. Drink, smoke and fuck. »

Toute méditation thérapeutique nécessite une préméditation.

Un dernier verre.

Série « Good girls gone bad. Drink, smoke and fuck. »

Pour y voir plus clair, pour croire en quelque chose, pour mieux anéantir passé et avenir et retrouver mon présent.

A moi !

Parfois l’individualité est tellement esquintée (par le « TU DOIS ! ») qu’elle n’aspire qu’à s’auto-détruire.

Cri attardé.

Parfois un cri infantile transperce l’adulte incertain. Et si…

Dégoût et des couleurs.

Le vivre est dans l’existant, non dans l’existence. Etre existentialiste, c’est braver le ténébreux de l’existant pour l’illuminer et le réjouir.

Catharsis.

Parfois le corps régurgite des morceaux de son enfance pourrie. Et ça soulage…

Acte de rébellion.

L’insoumission de l’émotion est un rempart héroïque contre l’étouffement de la personnalité.

Prise de conscience.

L’individu n’est qu’un jouet de la société. Le meilleur, c’est de s’en rendre compte, de réagir et de se combattre. Pas d’autre choix pour émanciper son individualité.

Préliminaire.

Il n’y a que la solitude funèbre pour enterrer un désespoir d’amour.

Le baiser de la mort.

L’Amour peut mourir dans un baiser.

Confession.

Dans la nuit noire, j’ai cédé à la tentation.

Présentement.

Saisir l’instant,c’est tenter d’agripper l’instantané.

Live to fight.

Série « Fighteuse un jour, fighteuse toujours  » 2
C’est exister, ça, se battre pour subsister.

La pugiliste.

Série « Fighteuse un jour, fighteuse toujours  » 1

Vivre, c’est cogner dur la fatalité jusqu’à ce qu’elle rompe.

Art ru(pe)stre.

Première réalisation grand format (feuille 50X65 cm)
La Femme m’apaise et me rend créateur.

Embras(s)ement.

C’est dans l’intimité que l’amour s’embrase.

Logique de smokeuses.

Série « Smokeuses Chiffonnées » 1 

A force de fumer, les incertitudes s’abîment. Fumer est une vraie délivrance !

Souvenir Rafistolé.

Série « Ré-création de mémoire » 3.

Il y a toujours du libidinal dans un souvenir intime.

Souvenir bricolé.

Série « Ré-création de mémoire » 2

Notre temps est loin de moi. En désirant que tu pardonnes mon bricolage.

Smokeuse solitaire,mais pas solitude.

Etre solitaire est mon bon choix. Loin de la meute misérable, on a plus de liberté.

Excès de Mélancolie.

Mal accroupie dans son enseveli, 

Les yeux rougis de lâches pleurs,

Elle s’écroule, comme affaiblie, 

Sous le poids de vivaces rancoeurs.

Moment de panique intérieure !

Ses pensées enchevêtrées se délient,

S’offrant vulgairement à son auteure,

Dans un plein jouir frisant la folie.

Elle hurle et supplie le Seigneur

De punir l’impie pleine d’envies !

Qui lui suscite de froides sueurs. 

Qui la crucifie et la démolie.

Soudain, le passé accapareur

Quitte majestueusement le lit, 

Délaissant son habit de douleurs,

A l’heureux souvenir du délit.

La Mélancolie à sa dignité !

Contrecoup(s).

(revisite peinturlurée ) 

J’ai été estropiée, j’ai saigné.

J’ai ramassé, je me suis résignée.

J’ai grogné et je me suis indignée.

Je me suis rebiffée et j’ai cogné.

La vie est une longue histoire.

Avec ses boires et ses déboires. 

La vie est une longue trajectoire. 

Avec ses échecs et ses victoires.

Marquée par un destin inachevé,

J’ai appris à garder les bras levés.

Pour aller jusqu’au vif de mon rêvé,

Construit de bouts d’espoirs préservés.

Idée fixe.

Je m’entête affreusement à fumer mon vivre avant qu’on vienne me le confisquer.

Pointe de Mélancolie.

Dans le silence feutré,

Je m’abîme à pleurer

Mes pensées défigurées,

Esquintées, balafrées.

 Foutues envies censurées !

Foutus désirs cloîtrés !

Fichues volontés rentrées !

Fichus élans séquestrés !

Crachement désespéré

D’intentions déshonorées,

Qui n’ont cesse d’écœurer

Un courage frustré !

Dans le silence muré

Je vautre mon sidéré

Dans mon chaos labouré.

Maudit exaspéré !

Tempête existentielle.Tempête existentielle. 

Plein d’insomnies,

Le corps en folie,

Le cœur affaibli, 

L’âme ensevelie,

Je pleure et supplie.

Je suis anomalie, 

Pire mélancolie.

Je suis démolie.

Be back soon.

Trompe-vivre.

L’euphorique n’est qu’une fragile manifestation de rébellion contre le mélancolique.

La mélancolie n’est pas si moche…

Moment mélancolique. Moment épisodique. Moment volcanique. Moment inesthétique. Moment vampirique. Moment hypothétique. Moment acrobatique. Moment tragique. Moment panoramique. Moment ascétique. Moment poétique. Moment dynamique. Moment métabolique. Moment prolifique. Moment mirifique. Moment hygiénique. LA MELANCOLIE NE SE FUIT PAS, ELLE S’EPROUVE !

Etonnement.

S’étonner de rien, s’étonner de tout, s’étonner souvent, s’étonner toujours !

Fille sans joie.

(Aux femmes (a)battues).

Son histoire d’amour a commencé, comme toutes les Histoires d’Amour, extraordinairement ! Puis le riant est devenu attristant ; le flatteur, blessant ; le prévenant, arrogant : le sucré, corrosif ; l’excitant, violent ; le SEDUISANT, REBUTANT ! Parfois l’extraordinairement devient monstrueusement. Malheureuse et résignée, la fille se dégrade, mais persiste son amour mort-né. Au cas où, au caillou… 

Fille sans joie.

(Aux femmes (a)battues).

Son histoire d’amour a commencé, comme toutes les Histoires d’Amour, extraordinairement ! Puis le riant est devenu attristant ; le flatteur, blessant ; le prévenant, arrogant : le sucré, corrosif ; l’excitant, violent ; le SEDUISANT, REBUTANT ! Parfois l’extraordinairement devient monstrueusement. Malheureuse et résignée, la fille se dégrade, mais persiste son amour mort-né. Au cas où, au caillou…