L’Underground en quelques mots choisis….

ArtisteLemaléduquéLemaléduqué
Barbouilleur, Pouêt et Editeur artistique
L'UndergroundA ne jamais définir. Seulement à poétiser.
Description

L’Underground n’est pas un mouvement, L’Underground, c’est du se mettre en mouvement.

L’underground, c’est un tas de noms qui se sont forcés à dégueuler, pisser, chier leur mépris du banal, leur haine du convenu sur les chemins de leur trop ordinaire. Pour mieux endurer leurs souffrances humaines. Pour mieux supporter leur survivre.

Ce faisant, ces tas de salauds ont ouvert des brèches dans l’atmosphère étouffante de notre coutumier. Donnant aux encore réveillé(e)s l’envie de respirer autre chose que l’air vicié de l’instant, chargé d’usages et d’institués. Donnant à certains JE l’initiative de s’éloigner des puants rivages de la quotidienneté journalière.

Des noms ? Que non ! Ce ne serait pas leur rendre hommage que de marcher dans leurs pas. « Être underground », c’est poursuivre dans l’esprit, mais autrement l’aventure débutée. Toujours donc CONTRE le bouffer de la vie essoufflée parce qu’étouffée. Toujours donc POUR le croquer la vie bien vivante à pleines dents jusqu’au dernier respir.

L’Underground*, ça peut donc être (pêle-mêle) … :
– Extirper des veines, et jusqu’à la dernière goutte, le venin du serpent maléfique ;
– Le NON ! à tout ce qui étouffe le vivre des jours heureux et le OUI ! à tout ce qui exalte les prétentions d’intention ;
-Le Contre destructeur et le Pour créateur ;
– Le Contre une existence qui se résume à un minable survivre dans un bocal pour poissons rouges ;
– Le Pour larguer l’Histoire et ses histoires et renaître enfin avec plus de soi-même ;
– Une réaction violente d’allergie à l’ennuyeux, à l’agaçant, à l’emmerdant, à l’assommant ;
– L’art subtil de transgresser le possible pour persister l’impossible ;
– La manifestation viscérale d’un vouloir davantage exister ;
– La flamme éclairante des désirs embrasés ;
– L’expression des forces vives narguées et méprisées ;
– Le refus d’appartenir au troupeau du commun des mortels ;
– Le cri du Moi Enterré, du Moi Profond, du Propre, de l’Unique, du JE ;
– La peinture et l’encre qui giclent des veines des écorché(e)s, des récalcitrant(e)s, des insoumis(e)s, des inadapté(e)s, des errant(e)s, des mélancoliques, des désenchanté(e)s, des… affamé(e)s de vraie liberté;
La vie du dessous où palpite la sublime et inlassable volonté d’être soi-même ;
– Le bredouillant, le bafouillant, le bégayant, le balbutiant qui ruissellent de toute part;
Refuser le renoncement et l’impuissance du dramatique;
La vie d’en dedans en érection qui jaillit en dehors ;
– Esquisser, brouillonner l’inconnu et l’expérimenter ;
– Poétiser l’existence et lui redonner son éclat initial d’avant le(s) dieu(x) ;
– Un cri du dedans à réveiller les derniers vivants du dehors ;
– Tout ce qui est Par-delà le Bien et le Mal ;
– Bien plus encore qu’encore plus…

*A vous de piocher ! A vous de compléter !

underground france

Nous Ephéméristes, nous nous revendiquons de ces nobles underground « JE »…

Que le libre littéro-poéticoartistique exprimé ici et là sur le site, toujours avec les tripes à l’air et le vécu saignant, vous incite à oser libérer partout votre absurde, bizarre, contradictoire, criard, déraisonnable, discordant, enragé, exagéré, fantastique, farfelu, folie, hurlant, irrationnel, malpropre, obscène, odieux, passion, pénible, ridicule, rebutant, récalcitrant, salopé, séditieux, souffrant, turbulent, utopique, violent… Parce que c’est extra-ordinaire de chercher à rester vivant(e) !