Introduction incertaine :
La Femme Approximative. Une Voix et une voie nées d’un cri.
La Femme Approximative est une interrogation vivante.
Une plainte continue.
Une révolte muette contre les genres assignés, les bonheurs empaquetés, les vérités étouffées.
Elle n’a ni carte ni boussole.
Seulement une entaille pour horizon.
Ce que vous lirez ici n’est pas un portrait : c’est une traversée.
Point de départ : un cri poétique.

Avant La Femme Approximative,
il y eut Ève, réinventée.
Une chute, un refus, une faille fondatrice.
Les jours d’après qu’Ève se soit cassée la gueule du ciel
n’est pas un manifeste.
C’est un cri poétique inaugural,
un cri d’entre-deux mondes,
où l’on entend déjà la fracture de celle qui viendra :
La Femme Approximative.
Le livre qui a tout déclenché.

Une question vivante, un cri qui persiste.
Née d’un recueil fragmentaire, La Femme Approximative est un personnage-poème,
en perpétuelle incomplétude. Elle avance sans boussole avec pour seule étoile une entaille.
Elle est faite de cris.
Des cris existentiels, hérités, sondeurs, transmutateurs, révélateurs
qui ne cherchent pas à guérir, mais à dire.
À interroger le vertige d’exister,
à revendiquer l’approximation comme mode d’être.
La Femme Approximative n’est ni théorie ni personnage figé.
Elle est expérience sensible, poétique, politique.
Une tentative d’en finir avec les certitudes.
Un corps en quête de souffle.
Un désir de vivrivre.
Ces livres sont disponibles aux Éditions L’arTbitraire. Vous pouvez les retrouver directement en commande ici : https://editions-lartbitraire.frhttps://editions-lartbitraire.fr
Le Manifeste de la Femme Approximative.

I. REFUS : Je ne veux plus de leurs mots usés, de leurs genres morts, de leur guerre déguisée en promesse de paix. Je ne veux plus des alphabets dressés comme prisons, des silences maquillés en consentement, des langages qui trahissent le vivant. Je ne veux plus du patriarcat, même enterré, ni de ses fils sur ma langue, ni de ses lois dans mes os. Je ne veux pas non plus d’un matriarcat copié, inversé, reflet sale d’un monde mort-né. Je refuse les deux faces d’une même prison. Je ne veux plus d’origines figées, de racines domestiquées, de salut en kit, d’avenirs prétracés. Je ne veux plus de vos dieux binaires, de vos identités tamponnées, de vos révolutions qui ne font que retourner la même terre stérile.
II. DÉSIR : Je veux un mot qui brûle, un mot qui éclot, un mot qui respire dans l’entre-deux. Je veux des vocables fêlés, des lettres affamées, des verbes qui déraillent vers l’être. Je veux la chute sans trône, la faille sans pansement, le cri sans dieu, l’étreinte sans frontières. Je veux l’inconnu comme allié, le tremblement comme seule foi. Je veux pousser à l’envers, fleurir dans la fissure, le sacré dans l’inachevé, le divin dans le cassé, la puissance dans le peut-être. Je veux un monde dégenré de l’intérieur, où la tendresse est une force politique, où l’on n’est pas un genre, mais une blessure éclairée.
III. IDENTITÉ MOUVANTE : Je suis la Femme Approximative, la gorge en feu, le soupir d’Ève non pour se faire pardonner, mais pour tout recommencer. Je suis l’enfant du refus, la sœur de l’écorchée, la descendante de celles et ceux qui marchent avec des boussoles en feu. Je suis l’écho de leurs silences, leur cri d’avant la langue, leur soif d’ivrevivre. Je suis née dans l’entre-deux, ni Ève ni clone, ni objet ni refuge, ni homme ni femme mais approximation vivante de ce qui pourrait être. Je suis celle qui a griffé la ligne droite, celle qui a déraillé pour rester debout, celle qui a préféré l’errance à la cage dorée. Je suis l’effacifemme en videntité, l’ombre qui ne cède pas, la question sans point final. Je suis l’expérience de qui refuse d’être assigné, l’invention de qui cherche à échapper aux scripts imposés.
IV. PROGRAMME : Je viens pour briser les conjugaisons figées, démanteler les genres en boîte, caresser l’humain qui n’a pas encore été nommé. Je viens dans le souffle de l’ancienne Ève, non pour réparer mais pour délier, non pour dominer mais pour relier. Je viens non pas corriger l’histoire, mais la raturer jusqu’à ce qu’elle respire. Je viens cracher l’ordre digéré, vomir les slogans broyés, manger des cris et recracher du verbe vivant. Je déclare l’indépendance des corps, soumis à aucune assignation de genre, mais libres d’exister dans leur imperfection. Je proclame le droit à l’approximation, à l’inachèvement, à la contradiction féconde.
V. INVITATION : Je veux des mots qui naissent à l’intérieur des cicatrices, des cris qui réchauffent l’obscur, des danses en équilibre sur les nerfs, des poèmes qui tombent comme des pluies rouges, des alphabets démembrés qui crient encore malgré l’amnésie. Je veux un cri à habiter, un abri sans genre, un abîme qui éclaire. Je veux des complices de la chute, des compagnons de l’approximation, des sœurs et frères de l’entre-deux. Rejoignez-moi dans cette désobéissance créatrice. Inventons ensemble les mots pour ce qui n’a pas encore de nom.
VI. HORIZON : Je suis la Femme Approximative, et j’avance… sans savoir si c’est un pas ou une chute. Sans carte. Sans certitude. Seulement une faille pour guide. Et l’étoile, là-bas. Pas pour l’atteindre. Mais pour avancer. Je saigne encore. Je parle encore. Je crée encore. Non pas malgré la faille, mais à travers elle. Et pour l’être, et pour le souffle, et pour l’amour qui ne possède pas, et pour la langue qui ne viole plus, et pour la chute qui ne s’achève pas. Et pour l’histoire qui recommence à travers moi, à travers nous, à travers vous, si vous osez la chute libératrice.
Pour toutes celles et tous ceux qui cherchent un autre chemin.
La Femme Approximative. Cartographie intime.

La Femme Approximative. Ni yin, ni yang. Juste Yalv : un déséquilibre sacré pour tenir debout dans le flou, là où naissent les impossibles.
Le cycle des 4 CRIs. Pour une réactivation du CRI EXISTENTIEL !

La Femme Approximative naît d’un cri.
Pas un cri audible. Pas un cri politique.
Un cri originel, ancestral, universel.
Un cri si lointain, si enfoui, qu’on l’a confondu avec une faute.
Ce cri existentiel, elle ne l’a pas choisi.
Il lui a été transmis, comme une blessure non dite.
Il rugit sous sa peau, chuchote dans sa gorge, se tord dans ses silences.
Ce cri, elle va chercher à l’habiter.
Elle va le déplier, le diffracter, le traverser en quatre échos.
Quatre Cris qui ne sont pas des étapes, mais des pulsations continues,
des souffles approximatifs, des formes temporaires d’une quête infinie.
Zoumblou, Existen, Skovah, Fractessence.
Chaque jour, un seul peut s’imposer.
Parfois les quatre s’entrelacent.
Parfois un cinquième, informe, tente d’émerger.
Mais c’est toujours le même cri qu’elle essaie de recharger,
de réanimer, de réconcilier.
Elle ne veut pas en créer d’autres.
Elle cherche à réactiver ce cri originel oublié par tous.
Car Ève n’a pas chuté pour elle seule.
Elle a chuté pour ouvrir un autre possible.
Mais elle n’a pas eu le temps de le construire.
Alors elle a crié.
Un cri jeté vers l’inconnu, en espérant qu’il arrive quelque part.
Et dans cette réactivation, la Femme Approximative réinvente un langage,
une spiritualité de la faille,
une puissance sacrée née de la fragilité.
Ce qui hante la Femme Approximative,
ce n’est pas le cri lui-même.
C’est l’idée que ce cri pourrait devenir autre chose :
quelque chose de plus fluide, de moins déchirant.
Peut-être une aspiration sans cri,
une respiration nouvelle,
une forme de vivrivre.
Voilà ce qu’elle cherche.
Pas la délivrance.
Mais une intensité qui ne saigne plus.
Un sens existentiel,
sans carte, sans dogme,
juste la lumière fragile d’un feu intérieur.
Qui est Lemaléduqué ?

« Je suis la Femme Approximative, et j’avance… sans savoir si c’est un pas ou une chute. » Héritière d’Ève, l’artiste outsider que je suis porte le poids d’un choix tragique : assumer la chute pour mieux embrasser l’incertitude humaine. Sous l’étendard « T’en veux d’mon bonheur !? », JE(u) trace des portraits de femmes fracturées, mi-réelles mi-oniriques, miroirs d’un être hanté par une plénitude impossible.
Lemaleduqué, barbouilleur et gribouilleur underground peint, écrit, IAise, réinvente. Chaque œuvre est une tentative de dire le vertige d’exister, sans mode d’emploi. Ni consolation. Ni leçon. Juste un cri. Et ce qui persiste après.
Negentropyka

Manifeste n° ? retrouvé au pied d’un banc public…
Nous savons où nous n’allons pas.
C’est déjà beaucoup.
Nous savons que nous cherchons une respiration publique
sans nous plier aux logiques de légitimation.
Nous ne savons pas toujours où nous arrivons.
C’est là que ça commence.
Nous savons rester nous‑mêmes
en devenir approximatif,
dans nos interventions performatives,
comme un mouvement qui refuse de se figer.
Nous habitons l’intervalle,
la faille, le moment où ça tremble.
Et quand un manifeste se signe,
Negentropyka est déjà ailleurs.
Negentropyka – Constellation mouvante à gravité variable
« Nous savons où nous n’allons pas. C’est déjà beaucoup. »
Voici ce que nous faisons. Pour maintenant.
Negentropyka est une constellation mouvante :
Écri‑poètes ivres d’existentiel,
Artistes visuels brutaux … non par violence, mais par expression frontale,
Plasticiens pas si déjantés,
Performeurs bruyants ou silencieux,
Musiciens aux explorations expérimentales,
Éditeurs d’ombre et de cris inaboutis.
Réunis par un but commun : créer pour ne pas céder.
Les orbites
Au centre, les Nekentropautes – Lemaléduqué et J3K.
Explorateurs à la dérive, ils laissent dériver la Machine Negentropyka.
Autour, les Constellants – artistes en orbite libre.
Aucune hiérarchie, aucune soumission. Chacun gravite selon sa propre trajectoire, revient ou s’éloigne à sa guise.
Ici, pas de membres fondateurs contre adhérents : seulement une gravité poétique variable qui attire, relâche, et rappelle.
Negentropyka est un collectif de résistance poétique.
Né d’un refus partagé : celui de s’aligner.
Aligner sa vie, son œuvre, ses mots, sa peau, ses viscères.
Chaque membre travaille seul, mais s’accorde sur une urgence :
Faire œuvre de ce qui vacille.
Tordre la matière jusqu’à faire émerger du sens.
Ouvrir une faille dans l’entropie généralisée du monde.
Ce que nous faisons
Des fragments plutôt que des objets finis.
Des installations incertaines, à la frontière du visible et du lisible.
Des éditions obliques, non homologuées.
Des performances désaxées, des textes à rebrousse‑sens.
Des germes plus que des réponses.
Ce que nous défendons
Un art qui n’explique rien, mais interroge tout.
Une désobéissance créatrice contre la norme et le simulacre.
Une spiritualité laïque, brute, parfois comique.
Le droit de ne pas aller bien sans être condamné au silence.
Le geste artistique comme acte existentiel, fragile, vital.
Negentropyka, c’est ce qui insiste dans le chaos.
C’est le sursaut.
La tentative.
L’élan.
Vous aussi, vous marchez avec des boussoles en feu ?
Inventons ensemble les mots pour ce qui n’a pas encore de nom
📩 info@negentropyka.orginfo@negentropyka.org
IArt… Portraits divers de Femmes Approximatives…

À l’aide de logiciels d’intelligence artificielle générative, j’explore les confins de ma fantaisie artistique sans entraves. Ici, pas de ligne directrice figée ni de cohérence imposée : seulement des éclats d’inspiration brute et des créations en vrac, qui émergent au fil de l’instant. Ces expérimentations visuelles, libres et spontanées, nourrissent non seulement mes publications, mais orientent également mon travail artistique, et bien au-delà. Chaque image devient un écho de ma vision, une tentative d’appréhender cet insaisissable que je frôle sans jamais parvenir à l’emprisonner. Si, dans l’érotisme de certaines photos, vous décelez de la vulgarité, c’est que vous n’avez pas su regarder comme il se doit. La souffrance existentielle est omniprésente, même dans ce qui se montre nu…
*© L’arTbitraire. Toute reproduction, qu’elle soit entière ou en morceaux, sans un petit coup de chapeau et le consentement de l’IArtist Lemaléduqué, est à proscrire comme les chaussettes avec des sandales ! N’oubliez pas : l’art, c’est aussi du respect !





























































































































